« A quoi arrive-t-on, si l’on arrive : pour le peu de temps qu’on y passera. » [For Jess']

« A quoi arrive-t-on, si l’on arrive : pour le peu de temps qu’on y passera. »
de Eugène Vivier
La dernière vision qu’Edward emporta de son dortoir ce jour-là, fut celle de Kashmir et son étrange moue qui mélangeait sans harmonie arrogance et irritation. Kashmir c’était le Fléreur de l’héritier Lawford, un animal aussi affectueux que capricieux. Le félin en lui-même était d’une banalité affligeante : fourrure grise et courte, striée de bandes noires avec une paire de prunelles vertes d’eau. Pourtant de par ses origines c’était un compagnon fidèle et silencieux. Une des rares créatures vivantes que son maître pouvait supporter plus d’une semaine. Quand Edward ne faisait rien ce qui, il fallait l’admettre, n’arrivait que très rarement, c’était avec apaisement qu’il accueillait le corps ronronnant et chaud qui venait se lover sur ses genoux.

Le Serpentard prenait soin de l’animal et il était rare qu’il n’ait pas un paquet de croquettes prévu à l’avance. Pourtant les exceptions existent et, preuve en est, ce matin c’était un Kashmir boudeur et le ventre vide qui l’avait réveillé. Le jeune félin à queue de lion avait donc ignoré son maître avec dédain toute la matinée, lorgnant avec mépris l’écuelle impeccable. Peu contrariant Lawford avait décidé de remettre au lendemain - ou à jamais – les nombreuses activités qui devaient occuper ce samedi matin. C’est d’un pas nonchalant qu’il avait pris la direction du Chemin de Traverse, vêtu d’un jean coûteux, d’un t-shirt de marque , ses écouteurs sur les oreilles.

Un fois hors des murs de l’enceinte le sang pur avait grimacé en sentant la morsure glacé du vent sur ses avant-bras nus. Enfin, ça lui apprendrais à s’habiller aussi léger, alors que l’hiver prenais doucement le pas sur cet automne décidément bien morne. Plus jeune il aimait les couleurs chatoyantes de la saison, à moins que ce ne soit juste la tête horrifié des domestiques quand il sautait à pieds joints dans les flaques qui lui arrivaient aux genoux. Ce souvenir lui tira un sourire amusé et il lui sembla intercepter le regard d’une demoiselle qui baissa aussitôt les yeux. Son sourire s’élargie un peu plus et sortant de l’état de léthargie qui avait englué le début de sa journée accéléra le pas.

Bon quand il en aurait terminé avec la boîte à croquettes du chat qu’est-ce qu’il faisait ? Comment avait-il pu oublier de les prendre la veille aussi ? Il avait même fait l’effort de mettre un post-it sur la porte ! Hier soir il était… Ah si, normal qu’il est oublié en fait. C’est pas tous les jours qu’on allait au resto’ avec Cassandre. Cassandre c’était une jolie fille, de Gryffondor elle n’avait pas la langue dans sa poche et elle avait de l’humour. C’était une chouette fille, une de celle qui ne s’excitait pas pour deux mornilles sans être inaccessible. Ils avaient bien mangés, un peu bus, rien de plus. Mais Merlin qu’il avait passé un agréable moment ! Ça valait bien une petite bouderie de la part de Kash’.

Sur les pavés de couleurs résonnaient les pas pressés de grandes adeptes du shopping qui affluaient en ce jour de permissions. L’odeur des churros et des crêpes à la pâte de citrouille embaumaient l’air d’une odeur chaleureuse et sucrée. Savourant toute les sensations exquises de ce lieu Edward maintenait le cap vers une petite boutique un peu en retrait. Celle-ci parait de posters de créatures magiques et taillée dans du bois vernis sortait suffisamment du lot pour attirer l’œil. Quand il poussa la porte il faillit soupirer de plaisir tant l’air chauffé était plus agréable que les courants d’airs glacials extérieur. La boutique était très désorganisé, là où semblait se trouvait les jouets pour créatures magiques jonchait fièrement un tas de brosse pour licorne. Sur les étagères étaient rassemblés pelle-mêle tous les livres sur les soins portés aux animaux quand ils ne traînaient pas par terre. Le jeune Lawford grimaça, tant de désordre n’était pas à son goût, le bordel était un obstacle à l’efficacité. Distinguant la silhouette d’une jeune fille qui semblait se retrouver dans le capharnaüm, il s’approcha. Après avoir hésité et un raclement de gorge sonore il s’adressa à la demoiselle :

« Excuse-moi, tu sais où est l’alimentation pour les Fléreurs ?»

Dernière édition par Jessica Granger le 28/12/2012, 21:17, édité 1 fois

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Edward Lawford et Jessica Granger

« Je n'arrive pas à le croire ! Oh, Ron c'est tellement merveilleux ! un préfet ! Tout le monde l'a été dans la famille ! »

« A quoi arrive-t-on, si l’on arrive : pour le peu de temps qu'on y passera. »

- Je ne vois pas pourquoi tu ne veux pas le porter.
- Parce que j'ai l'air d'un idiot, voilà pourquoi.
- Pas plus que d'habitude. ~ Harry Potter.

Alors que le temps dehors était froid et glacé, Jessica Granger ne tarda pas à sortir du château, son baume pour les lèvres sortie déjà d'avance. Pendant qu'elle s'en mettait une énorme couche, elle regarda le ciel qui était blanc de chez blanc. " Décidément la neige ne va pas tarder à venir " se disait Jess'. Peu importe, aujourd'hui elle voulait acheter de la nourriture pour son hibou: Océan. Il était grand et robuste, tout blanc sur lui. Autant il pouvait voler parmi les nuages, elle ne le verrait pas du tout aujourd'hui. Elle avait envoyé une lettre pour sa soeur, Hermione et lui dévoiler toutes les bonne choses de Poudlard. Même si elle était plus grande qu'elle, cela ne l'empêchait pas de lui donner des nouvelles.

Le chemin de traverse était bondé. Bizarre pourtant avec ce temps elle aurait cru le contraire. Elle regarda dans les vitrines les objets en gravitation et ceux qui étaient en mouvement. C'était tellement magique. Elle vagabonda de ça et de là, en succédant boutiques et encore boutiques. Leur structure était vraiment trop belle, ce n'est pas dans le monde moldu qu'elle allait trouver cela. Dans son monde d'avant, elle pouvait distinguer des restaurants, des stands, des caravanes, des boutiques avec des chaussures sorties et des promos. Ici c'était plus à l'intérieur et bien plus intéressant pourtant. Les objets étant magiques, c'est normal que cela fascine autant la jeune sorcière.

Elle avait complètement oublier de prendre à manger pour Angel. Quelle tête de linotte aussi ! Toujours à oublier quelque chose. Elle se rendit donc à la boutique pour animaux et regarda avec de grands yeux, la longueur du bâtiment. La chaleur s'engouffrait dehors, elle s'empressa donc de fermer la porte. Une petite cloche en haut appelé la vendeuse à savoir qu'un visiteur rentrait dans sa boutique. Jessica pouvait voir les murs recouverts de cages où il règne un vacarme assourdissant et permanent. L'odeur des oiseaux et des rats sentait beaucoup, Jess' grimaça alors sous l'effet presque étouffant de l'odeur mêlée à cette chaleur surhumaine. Sur lui même, ce magasin devait être aussi large qu'un couloir de métro. et les rayons étaient aussi large qu'un autoroute. Les couvertures pour chats et chiens étaient dans des bacs juste devant l'entrée. Jessica s'empressa de toucher la matière. Elle était douce et soyeuse. Même Jessica pouvait dormir dedans.

Elle enleva ses écouteurs et regarda ou pouvait bien être la vendeuse. Il était tellement grand ce magasin aussi... Jessica ronchonna quelques paroles et remonta l'allée un peu plus haut. Cependant elle s’immobilisa devant un perchoir magnifique blanc et lisse. Elle imagina Angel dessus en train de dormir gentiment ou s'amuser car un petit jouet était vendu avec. 19 Gallions, c'était un peu cher pour elle mais dans ses moyens. Elle le regarda encore de plus prêt et un sourire s'afficha quand elle pensait à son hibou aussi fou qu'elle chanter de plus belle. Une vision belle et mélodieuse qui s'était matérialisée dans la mémoire de la jeune sorcière.

A l'entrée, On voyait un magasin désordonné et en pagaille. Mais plus on allait en profondeur dans ce magasin, plus les rayons semblaient rangés comme par magie.
La jeune Jessica Granger arriva dans le capharnaüm, là ou tout un bric-à-brac d'objets variés s'étendaient devant elle. Oui là on pouvait confirmer l'étendue désordonnée de ce magasin. Des objets étaient par terre, d'autres trop haut. Jessica ne savait pas où regarder. Elle entendit soudainement une voix parvenir de derrière elle ce qui lui fit un sursaut et demi tour rapide.

« Excuse-moi, tu sais où est l’alimentation pour les Fléreurs ? »

Elle ne put s'empêcher alors de regarder ses yeux d'une telle intensité alarmante. Ses cheveux blonds et déstructures le rendait plutôt beau gosse et ses grains de beautés ne se voyait que peu. Il m'avait l'air gentil et assez solitaire. Malgré ça, Jessica n'aimait pas juger les autres avant de connaître, c'était une de ses règles qu'elle n'enfreignait jamais. Elle regarda autour d'elle et pensa à ce qu'elle avait fait tout à l'heure. " les couvertures, l'alimentation... Oui voilà c'était la-bas ! "
Elle se racla elle-même la gorge, car oui il fallait bien le dire, le froid rendait pratiquement tout le monde malade. Elle renifla une fois et répondit à sa question tranquillement.

« Il me semble que c'est avec l'alimentation des chats. Je peux vous y conduire si vous voulez. »

Sans attendre sa réponse, elle commença à marcher assez vite jusqu'au rayon d'alimentation pour chat. Elle se souvint alors de la fois ou elle était avec Hermione et qu'elle se cachait dans les rayons pour ne pas se faire rattraper par sa soeur. Bien des souvenirs amusant ici. Cherchant l'onglet Fléreurs, elle trouva sans grande difficulté comme si elle travaillait ici, l'alimentation qu'il cherchait. Elle le regarda encore une fois et d'un sourire amusé lui posa une question.

« Tu dois être nouveau à Poudlard non ? Je ne t'ai jamais vu auparavant. »

Thème par Maguitte2008

Dernière édition par Edward Lawford le 30/1/2013, 17:33, édité 1 fois

Il la voyait maintenant et sans pouvoir s’en empêcher la jaugeait du regard. Elle était plutôt jolie dans son grand manteau, de longues boucles brunes cascadaient dans son dos et bien que d’apparence frêle elle dégageait une énergie qui attisait la curiosité d’Edward. A quelle maison pouvait-elle bien appartenir ? Il lui semblait avoir déjà croisé la demoiselle, mais c’était bien trop imprécis pour qu’il puisse mettre un nom dessus. Et puis quelques choses dans ses traits… Avait-elle une sœur ? L’impression de déjà vu de sang-pur s’amplifia quand la brune se retourna vers lui, dévoilant ses traits soulignés par un peu de maquillage au tour de ses yeux noisette. Surprise, son regard laissait transparaître son étonnement ce qui tira un sourire enjoué au Serpentard.

La jeune fille survola un instant les rayons du magasin avant de revenir sur lui. Il la vit réfléchir encore un peu avant de s’adressait à lui :

« Il me semble que c'est avec l'alimentation des chats. Je peux vous y conduire si vous voulez. »

Le vouvoiement employé le surpris. Cette fille devait avoir son âge, faisait-il si vieux que ça ? Il hésitait à se sentir vexé ou au contraire de le prendre comme une marque de respect à son égard. Il n’eut pas le temps de plus y réfléchir puisque déjà la demoiselle se dirigeait avec conviction vers les rayons qui jouxtaient de grandes cages dans lesquels s’agitaient des félins que l’âge rendait téméraire. Edward suivait d’un pas plus tranquille sa guide, lorgnant avec amusement une boule grise et rayé qui s’arcboutait contre les barreaux. Allant jusqu’à mordillait ceci avec une sauvagerie qui traduisait bien le peu d’affection que le chaton devait porté à « sa demeure ». *C’est ça petit fauve et souviens toi de bouffer les doigts de la vendeuse de ma part* songea l’héritier Lawford ses prunelles vertes grouillant de malice.

Son attention à nouveau rivé vers la brune, il examinait cette dernière avec attention scrutant les moindres détails de son attitude. Elle avait l’air plongé dans ses pensées et ses doigts repassés les mots inscrits sur les étiquettes à une vitesse affolante. Edward plissa les yeux en songeant qu’elle devait bien connaître l’endroit. Elle était loin d’être mal habillé et ce n’était pas pour déplaire au jeune blond qui avait toujours considéré la tenue comme avant-goût du personnage. Il jugeait sans connaître. Il le savait. Mais c’était devenu une habitude avec le temps, habitude qui persistait et qui avait fini par devenir une vieille amie.

Superposant son physique à son attitude, le jeune homme tentait de deviner sa maison. Il pouvait déjà écarter les Serpentards, il l’aurait forcément reconnu. Elle ne ressemblait pas non plus à une Gryffondor avec ce vouvoiement et ce tempérament au premier abord docile. Serdaigle ? Oui il la voyait bien Serdaigle avec son air sérieux et son calme. Ca ne collait pas vraiment avec l’étincelle qui se dégageait d’elle, mais il fallait bien des exceptions dans chaque maison. *En tout cas pas de Poufsouffle...* Sans vraiment pouvoir se l’expliquer Edward éprouvé une aversion certaine à l’égard de cette maison où s’amassait souvent les sorciers les plus pauvres et des personnages aussi insignifiant que naïf. Leurs idéaux débiles sur la loyauté l’avaient toujours profondément gonflés, voir sérieusement agacé.

« Tu dois être nouveau à Poudlard non ? Je ne t'ai jamais vu auparavant. »

C’est la voix de sa nouvelle connaissance qui le tira de ses réflexions peu amènes. Le timbre était amusé et le visage de son interlocutrice souriant. *Elle est jolie…* Se dit-il esquissant à son tour un sourire presque charmeur. Il aimait bien ses grands yeux chocolat qui semblaient rire pour elle.

« Pourtant j’ai toujours été là, mais c’est un regret de ne pas avoir fait ta connaissance plus tôt. »

Il répondait naturellement remarquant à peine que le tutoiement s’était instauré. Il savait bien qu’il jouait à séduire en prononçant de telles paroles, mais… Bon sang la vie est faite pour être vécu ! En quelques enjambées il était près d’elle, regardant d’un air faussement intéressé l’étage consacré au Fléreur. S’adressant à elle il entama la conversation :

« Edward, enchanté de faire ta connaissance. Alors chez toi aussi les bêtes font la grève de la faim ? »

Autour l’ambiance déstructurée du magasin rendait la scène presque comique. Les oiseaux rares qui caquetaient avec conviction donnaient la réplique à des rats toujours plus énormes dont les couinements résonnaient dans l’immense habitacle. L’odeur de paille, de nourriture et de médoc se mêlaient pour un résultat aussi unique que saisissant. Le sang pur fini par s’agenouiller pour attraper une boîte dont le prix aurait tiré un hoquet à n’importe quel Gryffondor. Il fit tourner la boîte dans sa paume jaugeant du regard le pourcentage du prix que pouvait bien représenter l’emballage. *Bientôt on aura des joyaux incrusté là-dedans…* pensa-t-il, blasé.

L’Animalerie

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« La réalité est erronée. Les rêves sont pour vrai. »
Tupac Shakur

Je pensais à mon hibou. Il s'appelait Océan car c'était le seul à avoir des yeux aussi bleu que l'océan lui-même. Sa beauté était remarquable et exaltante. Je crois que c'est bien un des seul de tout l'école à posséder d'aussi magnifiques yeux. Enfin, peu importe. Nous parlions de Fléreurs si je me souviens bien. Oui, c'est ça.
Pour moi, le vouvoiement est une marque de respect. Dans ma famille, c'est primordiale d'utiliser le vouvoiement quand on ne connait pas la personne. Parfois, mon sens des révérences et du respect reste à voir, mais tant qu'à l'utiliser, mieux vaux tard que jamais !
Elle sentait son regard. Insistant mais intense. Même sans tourner de la tête, elle savait qu'il l'observait. Au premier coup d’œil elle avait aussi trouvé sa maison. Un Serpentard. C'était pas sa maison préférée mais elle n'avait rien contre eux. Elle préférait garder son jugement pour elle et ne pas se référer aux ragots trop haineux pour certains et trop vagues pour d'autres. On ne peut que se faire un jugement quand on apprend à connaître la personne, sinon c'est juger trop vite.

Jaugeant le regard attentif du jeune serpentard, Jessica ne se laissa pas distraire par son sourire charmeur. Elle le trouvait bien mignon mais pour le moment, elle ne devait pas y penser. Scrutant les étiquettes aussi vite qu'elle le pouvait, elle trouva une marque d'alimentation pour les Fléreurs, ce qu'il cherchait. Elle en pris une boîte et la retourna pour en lire le principal. Ces yeux semblait lire à une vitesse impressionnante. N'ayant pris qu'une minute environ, cela lui suffit largement pour lire le derrière de la boîte. Surprenant ? Non, pas vraiment. Après tout, son intelligence est bien élevée pour une troisième année...

Elle adorait son air emplie de sous-entendues. " un regret de ne pas avoir fait connaissance plus tôt. " En voilà de bonnes paroles bien charmeuses. Jessica faillit faire tomber la boîte, mais ses réflexes étaient toujours aussi bons comme quand elle jouait au Quidditch. C'est une passion qu'elle avait comme pour les animaux. Elle pourrait en faire tous les jours si elle le pouvait. Plongée dans sa rêverie bien profonde, elle n'avait pas vu que le jeune blond s'était présenté. Elle retrouva peu à peu ses esprits puis enchaîna la conversation à son aise.

« Non pourquoi " la grève " ? Je viens juste chercher de la nourriture pour mon Hibou, Océan. Je m'appelle Jessica, ravie de faire ta connaissance également. »

Dans sa réponse, elle rigolait. Pourquoi ? Edward, l'avait faire rire car elle imaginait son Fléreur avec une pancarte refusant de manger sa nourriture. Voulant quand même rester sérieuse devant cet inconnu, elle se retint du mieux qu'elle le pouvait et plongea son regard dans les pupille jaune d'un chaton qui venait de lui caresser la jambe. Que fait un chaton, en liberté dans le magasin ? C'était celui dont on était passé devant tout à l'heure. Il était bien mignon ...

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[ ça va faire longtemps ce rp hein... ]

» ♥Une jolie helena qui arrive♥[ finit!]
» ♠ L'attendu n'arrive point, mais l'inattendu. ♠ [ Finie ♦ ]
» Rp de Jess' Granger
» Répartition de Jessica (Jess') [ validée ]
» -Alors? -Quoi? -Explique-toi