♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ]

Dernière édition par Levela Twicies le 3/11/2012, 17:13, édité 1 fois

Je me trainais à travers la poussière. Les pensées vagabondante. Pourquoi la magie noire semblait être infiltrée dans cet endroit ?
J'incanta rapidement de la lumière d'un rapide "lumos".
Des traces de lutte étaient toujours inscrite ici après 210 ans. Une traces de mains en noir vers la porte.
C'était ici, forcement ici. J'essayais sort sur sort, mais rien ne marchais.
Et si...? Et si le mage avait été assez malin pour...?
M'asseyant à même le sol, ma robe de sorcier bleu foncé s'éparpillant autours de moi, j'étais en pleine reflexion.
Il fallait reprendre chaque facteurs un par un. Pourquoi à chaque rentrée fallait-il qu'un élément bouscule tout l'équilibre acquis ?
Je soumettait chaque mur a un examen précis. La paille était balayée par de petit courant d'air froid. De la terre, de la poussière ainsi que de petites ou grosses araignées se regroupait au coinde la pièce hexagone.
Soudain une idée m'éclaira. Une idée complètement folle, mais une idée.
Je saisis ma baguette noire et l'abaissa d'un coup sec tout en déclarant une formule sur un ton bas : " Tergeo"
Un coup de vent plus fort et rapide que les précédents balaya la pièce. Tout les débris et animaux se mirent à tourbillonner dans tous les sens.
Outch, j'oubliais à chaque fois les effets secondaires de ce sortillège...
" Actio Poubelle "
Une poubelle apparu et je guidai la poussière jusque dans le récipient.
Tout ce tohubohu fait, je pouvais étudier patiemment chaque détail.
Sauf que, Dieu n'est vraiment pas gentil avec moi...
Des bruits de pas se firent entendre.

Dernière édition par Joanna Stacy's le 24/4/2013, 22:34, édité 4 fois

Je fais ma ronde dans le couloir des cachots, comme j'aime le faire chaque soir, une fois les élèves couchés dans leurs dortoirs. Ce rituel me permet de respirer un peu, et de vagabonder dans les couloirs sombres de Poudlard. C'est de cette façon que je peux me ressourcer, et me retrouver avec moi-même, dans un lieu qui est devenu mon plus grand confident : l'obscurité. C'est dans le noir que je me sens bien. Je me sens enfin chez moi, à ma place. Je peux traverser les couloirs sans bruit, tel un chat noir dont la seule présence est trahie par son ombre qui se faufile le long des murs. Ce chat a de magnifiques prunelles jaunes, pour lui permettre de percer chaque secret, chaque mystère de l'obscurité. Oui, je suis ce chat noir. Si mystérieux mais pourtant si habile. Je suis invisible le jour, mais dès que la nuit est tombée, je sors de mon corps et je ne fais qu'un avec la nuit sombre. Parfois, elle me parle. Oui, et je lui réponds. Nous nous sommes souvent raconté de folles histoires. Folles, non, pas vraiment. Elle vous paraîtront certainement folles, à vous. Mais pas à moi. C'est mon monde, après tout. Pas le votre.
J'interromps mes pensées car j'aperçois, grâce à mon troisième oeil, on va dire, une faible lueur au coin du couloir. J'avance sans bruit, essayant de découvrir qui vient de troubler mes réflexions nocturnes et paisibles. J'arrive au tournant, et je tombe nez à nez avec notre chère Directrice, Levela Twicies, qui fixait le mur d'un oeil distrait. Elle semblait préoccupée par quelque chose, et ne s'aperçut pas immédiatement de ma présence. Ce n'est que lorsqu'elle me vit entrer dans son champ de lumière qu'elle leva les yeux, surprise. Je lui dit alors :

' Bien le bonsoir, chère directrice. Puis-je me permettre de vous demander ce que vous êtes en train de faire, si cela n'est pas trop secret ? '

Je me tus, faisant semblant de détourner le regard, mais en vérité, je ne la quittai pas des yeux, cherchant une lueur de honte ou quelque chose du genre dans son regard. J'attendis sa réponse.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 1/11/2012, 18:48

Si j'avais pu savoir que j'aurais eu de la visite dans cette endroit, j'aurais eu mes BUSES de divination.
Sauf que je ne les ai pas eu.
Je n'ai jamais réussis la divination. Je déteste cette matière là, mais je respectes les personnes qui enseigne et qui donc, comprenne cette discipline !.
Une jeune femme apparu comme une ombre : rapidement et silencieusement.
Puis elle parla. Elle parla d'un ton taquin inadapté au rang de son interlocutrice.
C'était sans doute un professeur. Mais, tout les professeur ou presque on changer cette année. En même temps que je m'asseyais pour la première fois dans mon bureau, tout le corps enseignant avait été modifié.
Mes yeux ne laissèrent passer que des sentiments neutres, et mes gestes étaient inexpressifs. Je la regardai et lui parlai d'une voix froide et posé :
"Pouvez vous me dire ce que vous faites dans cette partie du château où personne du corps enseignant ou des élèves n'êtes censé aller ? De plus, il est fortement déconseillé de faire faire un infarctus à votre directrice si vous voulez rester dans cette école !"
Biien, j'avais tout de même appris quelques trucs !.
Pour impressionner encore plus mon interlocutrice, j'agita la baguette et transforma rapidement une araignée en tables à six pieds, ainsi que deux brins de paille en fauteuil.
J'invitai la femme à s’asseoir, je m'assis à mon tour.
Une fois confortablement installée, je m'autorisa à inspecter la personne qui me faisais face.
Elle avait un visage fin. Et elle portait des habits moldus !
Une jupe d'écolière noire à carreaux gris, une chemise noire, de longues chaussettes montantes, une paire de rangers.
Elle avait autours du cou un collier de cuir noir. Ces cheveux étaient remonté en couette.
Nan mais !... J'étais sur le point de vérifier de mon hypothèse, de savoir si oui ou non, j'avais juste.
Mais evidemment, Dieu m'envoit des êtres excentriques se prennant pour des enfants.
Grrr !

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 3/11/2012, 19:42

La directrice me regarde enfin. D'un regard tout aussi distrait que ses gestes, certes, mais elle me regarde. Ou plutôt, elle m'observe, me dévisage. Puis se met enfin à parler d'une voix calme mais froide :

' Pouvez-vous me dire ce que vous faites dans cette partie du château où personne du corps enseignant ou des élèves n'est censé aller ? De plus, il est fortement déconseillé de faire faire un infarctus à votre directrice si vous voulez rester dans cette école ! '

D'accord. Elle veut jouer à ça. A-t-elle la mémoire courte ? Je me le demande. Je n'ai pas peur de la défier, même si c'est ma directrice, mon employeur, et que je risque de perdre mon poste à cause de ça. Alors que je m'apprête à lui envoyer une réponse cinglante à laquelle elle ne pourrait pas s'opposer, elle se met à transformer les objets environnants en un semblant de salon de thé ! Vraiment spéciale, cette femme ! On dit souvent de moi, à cause de mon style vestimentaire, mais elle a vraiment des manières très extravagantes, cette femme !

Nous nous asseyons, chacune sur une chaise. Elle continue de me dévisager, plus profondément, cette fois. Un sentiment bizarre s'installe soudainement en moi. Je ressens ses émotions. Ca a du bon, finalement, les dons en divination ! Alors qu'elle m'examine minutieusement du regard, en son for intérieur, elle pense :

* Hum ... Une jupe d'écolière noire à carreaux gris, une chemise noire, de longues chaussettes montantes, une paire de rangers ... Un collier de cuir noir ... Des couettes ... Dieu m'envoie des excentriques se prenant pour des enfants, ma parole ! *

Je souris en mon for intérieur. J'ai l'habitude d'être jugée très rapidement, alors je ne m'en formalise plus. Cela me fait même rire, je l'avoue. Je possède maintenant une très bonne raison de lui envoyer une remarque dans les dents.
Je me racle la gorge, comme pour lui signifier que je vais l'attaquer par la parole. Puis je prends une inspiration profonde et lui lance avec un sourire et un ton légèrement moqueurs :

' Vous vous souvenez bien, ma chère directrice, que les professeurs de Divination, grâce à leurs dons, peuvent lire dans les pensées ? Vous n'aviez pas oublié ce détail, j'espère ?! '

Et ne lui laissant pas le temps de répondre, je continue :

' Ceci dit, j'aime savoir ce que pensent les gens de moi. Cela me fait rire. Alors premièrement, je vous ai prévenu dans mon dossier que j'aimais me promener la nuit dans les couloirs. Et à moins que vous n'ayez la mémoire courte, vous m'avez répondu qu'il n'y avait aucun problème à cela. Deuxièmement, je crois qu'il n'est pas interdit de s'habiller à la façon moldue dans cet établissement, tant que cela est fait en dehors des heures de cours, ce qui, je crois, est le cas. Troisièmement, je m'incline avec respect devant vous, et je vous remercie de ce compliment que vous m'avez fait inconsciemment. Je ne me prends pas pour une enfant. J'ai gardé mon âme d'enfance. Et je crois que cela ne ferait pas de mal à certains adultes, de retrouver un peu de vivant, car ils sont tellement préoccupés par leur sérieux qu'ils ne s'aperçoivent même plus de qui ils sont. Sachez que je ne regrette en rien la personne que je suis, et personne ne pourra jamais m'amener à en changer. '

Cela fait un bien fou de cracher ce que l'on a sur le coeur. Je ne souffre pas, je ne suis pas malheureuse. Mais parfois il faut mettre les choses au clair avec les gens, même si ce sont vos supérieurs. Je la fixe du regard, pour lui montrer que je ne regrette en rien mes paroles.

|Wow j'étais assez inspirée ! Ca valait le coup d'attendre ! A toi Wink

|

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 3/11/2012, 20:39

"- Ceci dit, j'aime savoir ce que pensent les gens de moi. Cela me fait rire. Alors premièrement, je vous ai prévenu dans mon dossier que j'aimais me promener la nuit dans les couloirs. Et à moins que vous n'ayez la mémoire courte, vous m'avez répondu qu'il n'y avait aucun problème à cela. Deuxièmement, je crois qu'il n'est pas interdit de s'habiller à la façon moldue dans cet établissement, tant que cela est fait en dehors des heures de cours, ce qui, je crois, est le cas. Troisièmement, je m'incline avec respect devant vous, et je vous remercie de ce compliment que vous m'avez fait inconsciemment. Je ne me prends pas pour une enfant. J'ai gardé mon âme d'enfance. Et je crois que cela ne ferait pas de mal à certains adultes, de retrouver un peu de vivant, car ils sont tellement préoccupés par leur sérieux qu'ils ne s'aperçoivent même plus de qui ils sont. Sachez que je ne regrette en rien la personne que je suis, et personne ne pourra jamais m'amener à en changer"

Ah oui, elle pouvait lire dans les pensées. Je me disais bien qu'il fallait que je me rappelle quelque chose de spéciale sur cette bonne femme.
Je haussa les épaules : Tant pis !
Je riais tellement de mes oublis ! J'étais une tête en l'air, c'est comme ça !.
Je la laissa voir ces dernières pensées avant de pratiquer l'occlumancie. Je ferma mon esprit. Définitivement.
Il ne fallait pas qu'elle tombe sur mes rélfexions intenses sur la nouvelle menace. Personne encore ne devait être au courant.
Je la regardai, souris puis ouvrit la bouche :
- Je dois dire que je suis assez tête en l'air, je ne sais pas comment j'ai fait pour retenir tout ces cours quand j'étais étudiante !
Je laissa échapper un petit rire puis continua :
- Mais effectivement maintenant que vous le dites, je me rappelle vous avori donner l'autorisation de faire des déplacements nocturnes. Mais je pensais plutôt au parc ou étage supérieur. Je n'aurais jamais pensé au glacial cachot, je dois l'avouer.
Ensuite je déduis facilement le fait que vous avez "entendu" ce que j'ai pensé sur vous. Vous faîtes une première impression spéciale. Mais je ne doute pas du tout de vos capacités. Au contraire, vous venez de me prouvez que, vous avez un grand don.
Je dois bien vous avouer que je suis là dans un but secret, avec des pesées secrètes et donc, des projets secrets. Vous m'avez interrompu en pleine manoeuvre.
Vous êtes arrivée en même temps que les élèves ?
On devais quand même paraître étrange, assise au milieu d'un cachot glaciale, avec un nécessaire à thé. Je rigola encore.
Je sortis ma baguette et la tourna. Aussitôt, les meubles disparurent, nous laissant sur le c*l !
Fallait-il que je lui demande de l'aide. Deux personnes ensemble vont plus loin.
Mais pourraiis-je avoir confiance ?

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 4/11/2012, 00:29

Levela Twicies ... Embaucher des gens qu'elle ne connait même pas où à peine, et qu'elle n'aime pas spécialement ... Quelle idée bizarre ! Bref. Je me tais. Il vaut mieux, d'ailleurs, je pense.
Ses pensées m'étaient encore ouvertes au moment où je pensais à cela. Elle se disait qu'elle était très tête en l'air ... Ah ça oui, on ne pouvait pas le nier !
Je vois toutes ces pensées. Elle riait intérieurement, la dirlo ! Mais voilà, après tout ça, plus rien. Du vide. Elle avait fermé son esprit. Définitivement. Avait-elle des choses à cacher ? Des choses secrètes ?
Je n'avais pas la possibilité de lutter contre cette occlumancie si bien pratiquée. Cela m'était impossible ...
Levela me dit :

' Je dois dire que je suis assez tête en l'air, je ne sais pas comment j'ai fait pour retenir tout ces cours quand j'étais étudiante ! '

Je me le demande aussi, très chère amie. Cela devait être très difficile ! Bon, je devrais arrêter de me moquer, moi !
Elle continue :

' Mais effectivement maintenant que vous le dites, je me rappelle vous avoir donné l'autorisation de faire des déplacements nocturnes. Mais je pensais plutôt au parc ou étage supérieur. Je n'aurais jamais pensé au glacial cachot, je dois l'avouer.
Ensuite je déduis facilement le fait que vous ayez "entendu" ce que j'ai pensé sur vous. Vous faîtes une première impression spéciale. Mais je ne doute pas du tout de vos capacités. Au contraire, vous venez de me prouvez que, vous avez un grand don.
Je dois bien vous avouer que je suis là dans un but secret, avec des pensées secrètes et donc, des projets secrets. Vous m'avez interrompu en pleine manoeuvre.
Vous êtes arrivée en même temps que les élèves ? '

Des projets secrets, hein ! Que voulait-elle dire par là ? Est-ce qu'elle manigançait quelque chose derrière mon dos ! Je ne sais pas.
Mais elle ne comprenait donc rien à rien ! Les cachots sont mon lieu de prédilection préféré ! C'était il y a très longtemps la demeure de mon .... regretté ... ami, on va dire. On ne se connaissait pas vraiment. Je ne l'ai jamais eu en cours mais ma mère était amie avec lui. Severus Rogue ... Je me suis rendue compte après l'annonce de sa mort que celle-ci m'attristait énormément. Mais pas juste une tristesse passagère ! Non ... Elle dura bien plus longtemps ... Encore maintenant, je dois l'avouer .... Je suis secrètement amoureuse de ce personnage qui me semble si lointain. Aimer quelqu'un que l'on a jamais connu, c'est spécial, mais ça colle bien avec mon personnage ...

Je me ressaisis. Je ne dois pas m’apitoyer sur mon sort. Le futur est ma voie.
Je ne lui expliquerai pas tout ça. Non, juste si elle le demande, et encore, je n'en suis pas sure.

Je me lève d'un bond car j'ai senti que je le devais. J'avais raison une nouvelle fois. Levela avait fait disparaître les meubles mais, comme si elle avait oublié qu'elle était assise dessus, elle s'était écroulée par terre. C'était comique à voir !

' J'ai mes raisons secrètes moi aussi, de venir me promener ici, dans les cachots ... Mais cela appartient au ... passé. '

Une lueur de tristesse était apparue dans mon regard j'en suis sure. Mais j'espère juste qu'elle n'en a rien décelé ...

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 4/11/2012, 20:11

- J'ai mes raisons secrètes moi aussi, de venir me promener ici, dans les cachots ... Mais cela appartient au ... passé.

Une lueur de tristesse se dessina dans ces yeux. Les cachots avaient ainsi réveiller une attache au passé.
Elle qui était censée lire l'avenir c'était plutôt spécial !

- Je dois pour ma part, bien avouer que ces cachots m'évoque aussi bien le passé.

Un sourire distrait se dessina sur mes lèvres. Quand je pense à tout ces moments passé ici. Mes moments euh... Privilégiés passé avec mon copain.
Je secoua la tête. Ce n'était vraiment pas le moment Levela !
Je voulais savoir si elle était de mon côté. Normalement oui, mais avec tout les antécédents des professeurs passés à Poudlard.
Il fallait qu'elle me prouve qu'elle était de mon côté... Comment ? C'était à elle de me le prouver.

-Mais, mes projets doivent être mené à bien dans mes plus brefs délais, mais voilà, vous êtes là. Non pas que je ne vous aime pas.

Quoique...

- Mais, repris-je, il me faut nous prouvez que vous êtes une partenaire secrete et serieuse. Je veux des preuves.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 5/11/2012, 00:11

Malgré ma tentative désespérée pour oublier cette pensée triste, elle reste ancrée dans ma tête. Je vois ce visage dur, froid, glacial même, ces cheveux noirs et gras, ces yeux noirs et inexpressifs, cette peau blanche ... Je fond littéralement ... Il n'a pourtant rien à envier. Mais je l'aime, c'est comme ça. Le fait de savoir qu'il n'est plus de ce monde, mort dans d'atroces souffrances m'attriste encore plus ...
Je l'avoue, j'ai parfois pensé à le rejoindre, pour combler ce vide qui s'est installé en moi. Peut-être j'arriverai à le faire changer, même au paradis. Mais un petit quelque chose, une infime particule de vie brûle encore en moi. C'est elle qui me retient encore à cette vie. Si elle n'existait pas, il y a bien longtemps que j'aurai rejoint Severus dans les cieux.

Je suis tirée de mes regrets par la voix de Levela, qui me confie :

' Je dois pour ma part, bien avouer que ces cachots m'évoquent aussi le passé ... '

Ah bon ... Je me demande bien quel genre de souvenirs cela lui évoque. Mais bon passons ... De toute façon ses pensées me sont fermées.
Levela continue :

' Mais, mes projets doivent être menés à bien dans les plus brefs délais, mais voilà, vous êtes là. Non pas que je ne vous aime pas, mais il me faut nous prouviez que vous êtes une partenaire secrète et sérieuse. Je veux des preuves. '

Ses projets semblent vraiment importants. Quels genres de preuves ? Que sous-entendait-elle ?

' Je suis prête à vous aider. Vous avez l'air d'avoir vous aussi un passé en rapport avec ces lieux. Quels que soient ces souvenirs, je considère comme amies les personnes aimant ces lieux. Je veux vous apporter mon aide. Mais quel genre de preuves voulez-vous que je fournisse ? '

Mon regard se plongea brièvement dans le sien. Je croise alors quelques pensées fuyantes et impossibles à interpréter correctement.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 22/11/2012, 21:41

Nicolas...
Cette pensée me déstabilisa tellement que j'en oublia de fermer mon esprit.
Mes pensées tourbillonnèrent un instant.
Des images m'apparraissaient pour repartie aussitôt. Elles étaient toutes flous.
Sauf celle d'un baiser, et d'un éclair de magie.
Je secoua la tete et ferma fermement mes yeux.

- Je suis prête à vous aider. Vous avez l'air d'avoir vous aussi un passé en rapport avec ces lieux.
Quels que soient ces souvenirs, je considère comme amies les personnes aimant ces lieux. Je veux vous apporter mon aide.
Mais quel genre de preuves voulez-vous que je fournisse ?

Je tacha de respirer calmement.
Nous n'avions plus le temps pour rien...
Je la jaugea à nouveau du regard. A travers ses traits et sa gestuelle, je savais que je pouvais lui faire confiance.
Je me dirigea vers le coin que je venais de déblayer, et m'avança baguette à la main :

- Apparecium !

Sur le coin, pile là ou une fissure se dessinait déjà, apparu plusieurs lignes arrondis formant ensemble une sorte de calligraphie.
Je regarda tellement fort et longtemps et que mes yeux se mirent à loucher.
Je n'arrivais pas à me concentrer. Car, après avoir tourner le regard, je vis que j'avais eu du mal à contenir mon pouvoir :
tout le cachot état recouverte d'écritures fines ou grossières, brouillonnes ou appliquer.
Tout les émotions, mots d'amour à travers les siècles étaient ici, dans cette pièce.
Une écriture grossière me rappela une vague de souvenir si intense que j'en tomba par terre.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 28/11/2012, 22:54

La directrice ne ferma pas son esprit, cette fois. Quelle imprudente ! Elle est inconsciente ! Je peux vagabonder dans son esprit, et y lire tout ce qu'elle ne veut pas me dire.
Je vois des images floues. Des images qui passent rapidement dans l'esprit de la jeune femme, pour repartir aussitôt. Des pensées fuyantes, vagabondes. Elle ressent de vives émotions, dont de la tristesse, du regret et de la confusion. Un peu d'amour mélangé à de la haine, peut-être ? Non, elle n'est pas inconsciente. Elle est simplement désespérée.

Je ne comprends pas tout. Mais je crois qu'elle non plus. Ce sont de vagues souvenirs qu'elle regrette. Je ne vais rien lui dire. Je sais ce que c'est que de souffrir par amour. Je connais plus que bien ce sentiment. On se sent submergé par les émotions. On ressent un mélange d'émotions et de sentiments pas très clairs. On ne sait plus quoi dire, quoi faire. On se sent désespéré et désemparé. Avancer, reculer, stagner ? Parler ou ne rien dire ? Laisser faire les choses d'elles même ou foncer dans le tas pour regretter après ? Tant de questions auxquelles nous n'avons pas de réponse.

Je ne connais pas la gravité de son problème, mais je connais la gravité du mien. Aimer quelqu'un que l'on a jamais connu, qui a bel et bien existé, mais qui est mort avant que vous n'ayez pu le rencontrer. Aimer une des personnes les plus détestées. Aimer quelqu'un qui n'existe plus dans ce monde, et ne nous connaîtra jamais. La vie est cruelle. On ne choisit pas ses sentiments. On en choisit pas vers qui ils vont se porter. On écoute simplement son coeur, et on accepte. Car le Coeur a ses raisons que la Raison ignore ... Telle est ma devise, qui me convient parfaitement, et qui convient parfaitement à ma situation si tragique. On m'a toujours dit qu'il y avait toujours une solution à tous les problèmes. J'y ai longtemps cru, jusqu'à ce que je me rende compte que rien ne le fera revenir. Il est mort. Je n'arriverai jamais à me faire à cette idée. A l'idée qu'il n'y a aucune solution envisageable à mon problème. Je dois rester forte.

Je chasse toutes ces pensées de mon esprit. Je ne veux pas me mettre à pleurer devant elle. Elle se rendrait compte que j'ai lu dans ses pensées. Heureusement que mon esprit est fermé. De toute façon, seul un esprit dérangé comme le mien pourrait y comprendre quelque chose.

Je me fixe à nouveau sur le réel. Levela s'est concentrée sur le mur, qui s'est couvert d'écritures après qu'elle ait lancé le sort d'Apparition. Certaines sont appliquées et soigneuses, d'autres gribouillées rapidement. Celles-ci semblent produire un nouvel effet de malaise sur la directrice. Elle parait désemparée. J'arrive à déchiffrer quelques mots. Ce sont des mots d'amour. Je comprends mieux maintenant le trouble de la jeune femme.

Celle-ci tombe à terre. Je me précipite vers elle, et en essayant d'adopter un ton chaleureux, je lui dis en l'aidant à se relever :

<< J'ai compris d'où venait ce malaise qui vous habite. Je vous encourage à m'en parler. Je sais à quel point cela doit être difficile, et je comprendrais que vous rejetiez ma proposition. Mais je pense que ça vous aiderait d'en parler, ça libérerait votre conscience. >>

Je prend une profonde inspiration avant de continuer :

<< J'ai moi aussi des peines

de coeur. En rapport avec ces lieux. Mais elles sont bien plus ... Compliquées .... >>

Ma voix se perd au fil des mots. Je revois toutes ces images irréelles, de mes rêves éveillés. De ceux où je le vois apparaître à mes côtés, comme je l'aurai rêvé, à ceux où je le vois mourir par ma faute, tous passent. Tous ces flash-back n'en sont pas vraiment, car ils ne se sont jamais déroulés en dehors de mon subconscient. Tout cela, je l'ai imaginé plus ou moins de mon plein gré. Le désespoir m'envahit à nouveau. Je ne veux pas défaillir devant elle. C'est moi qui lui ai proposé mon aide. C'est moi qui l'ai encouragé à parler, et elle a à peine eu le temps d'entendre ma proposition, que c'est moi qui défaille devant elle ! Est-ce l'heure de la confrontation ? Est-ce l'heure d'en parler ? Je ne suis pas prête à ça. Je n'y ai jamais été et je ne le serais jamais !
J'essaie de me reprendre, tant bien que mal, avec ces mots vides de sens :

<< Je suis désolée. Je crois que ces vieilles histoires inexistantes reprennent aussi le dessus. C'est bien trop difficile et compliqué pour moi d'y penser ... Je me sens tellement idiote de ressentir ça ... Personne à part moi n'est au courant de ces sentiments. Pas même lui. Et il ne pourra jamais le savoir, même si je voulais le tenir au courant. Je n'en ai jamais parlé à personne. >>

Je suis plus que désespérée à ce moment précis. Un lourd silence s'installe entre nous. J'attends de voir sa réaction, de voir ce qu'elle pense de mes idioties, de voir ce qu'elle a à dire. De toute façon, je ne pourrai pas tomber plus bas. Je suis déjà ensevelie sous la terre à l'heure qu'il est.

J'évite de repenser aux épisodes précédents. Cela ne ferait que raviver cette confusion. Je me sens perdue comme jamais je ne l'ai été. Peut-être est-ce le fait que j'ai commencé à me confier à elle ? Ou est-ce simplement le fait de penser à Lui ... ? Je ne sais pas. Je suis vidée de toutes sensations. La Mort sera-t-elle décidée un jour à venir me chercher ? Ou veut-elle simplement me faire souffrir au maximum, avant de venir chercher mon corps mutilé par le temps et la tristesse ?

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 11/12/2012, 17:52

"J'ai compris d'où venait ce malaise qui vous habite. Je vous encourage à m'en parler. Je sais à quel point cela doit être difficile, et je comprendrais que vous rejetiez ma proposition. Mais je pense que ça vous aiderait d'en parler, ça libérerait votre conscience."
"J'ai moi aussi des peines de coeur. En rapport avec ces lieux. Mais elles sont bien plus ... Compliquées ..."
Elle me tendit une main que j'acceptai avec reconnaissance. Puis elle regarda tout autour, perdue dans ses pensées. Apparemment, elle aussi, cet endroit lui rappelait des souvenirs douloureux. On pouvait presque voir les images défiler dans ses yeux. Je n'étais peut-être pas devin, mais son passé la hantait.
"Je suis désolée. Je crois que ces vieilles histoires inexistantes reprennent aussi le dessus. C'est bien trop difficile et compliqué pour moi d'y penser ... Je me sens tellement idiote de ressentir ça ... Personne à part moi n'est au courant de ces sentiments. Pas même lui. Et il ne pourra jamais le savoir, même si je voulais le tenir au courant. Je n'en ai jamais parlé à personne."
Un fou rire se fraya un chemin dans mon esprit. Elle avait la bouche grande ouverte et les yeux hagards. Décidément tous les professeurs de Divination à Poudlard étaient étranges ! Je secouai la tête et avançai. Je fermai les yeux tout en posant ma main sur la pierre glacée. Le mur était inégal et lisse en même temps. Je laissai courir ma main sur les impuretés, lentement, puis rapidement. Le temps manquait. Si j'échouais ... Je n'étais pas comme Dumbledore, à faire peur aux ténèbres. Non, curieusement ils se moquaient de moi. Ma collègue était toujours en mode statue. J'agitai ma baguette devant ses yeux.
"Si je ne vous ai pas perdue à tout jamais, je pense qu'on devrait faire coulisser cette partie du mur !"
Je luttai désespérément contre la vague de souvenirs qui me menaçait. Si j'y penses maintenant, je suis perdue. Mais je me rappelle de lui. Lui et son humain. Lui, lui et lui. S'il n'était pas allé là-bas. S'il ne doutait pas autant de ses capacités. J'ai essayé pourtant de l'aider. Mais rien à faire. Il s'était éloigné. Comme une flaque d'eau aspirée par les entrailles de la terre.
Il m'avait laissée toute seule. Avait simulé sa mort. Je me rappelle encore la pression dans ma poitrine. Les larmes perlèrent. Et voilà, je l'avais prédit. Je vais me noyer dans l'inondation de mon corps. Pourquoi les larmes sont-elles salées ? Comme la mer ? Il fallait que j'arrête de passer du coq à l'âne ... Je relevai mon visage et m'avançai, baguette à la main, l'air décidé.
- Cracbadabum ! criai-je
Des éclats valsèrent partout, nous heurtant avec violence. Je fermai les yeux, attendit le calme. Ou la mort causée par l'écroulement du château, cela reste à voir.
Un long temps plus tard, j'osai enfin relever la tête. La pièce était dévastée. Ou du moins, la première couche du mur. Une porte était dessinée, délimitée par des lignes d'or.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 21/12/2012, 21:34

Je n'arrive plus à sortir de mes pensées dépressives. Repenser à la mort n'est pas une très bonne idée. La directrice se met à parler, mais mon esprit n'a plus la force de déchiffrer ses paroles. Alors je ne bouge plus. Mes yeux sont perdus dans le vague, inexpressifs. Mes pieds sont cloués au sol, et rien ne peut les décrocher.
Pourtant, une chose me tire vaguement de ma rêverie cauchemardesque. Un flot de pensées traverse soudainement l'esprit de Levela Twicies. Même si elle n'en laisse rien paraître, je le sens grâce à mes dons. Elle rigole de moi. Oui, c'est bien cela, une nouvelle fois, elle a oublié de fermer son esprit, et une nouvelle fois, je perçois ce qu'elle pense de moi. C'est pas joyeux tout ça ! Je vois dans son expression corporelle qu'elle essaie tant bien que mal de se reprendre. Mais elle a beaucoup de mal à chasser cet élan de moqueries qui l'habite.
Je ne dirais rien. Je lui ferai croire que je n'ai rien remarqué. Mais je retiens. Et si jamais j'en ai besoin un jour, cet évènement ressortira naturellement, vous pouvez me croire !

La directrice a beau tenter de reprendre ses esprits, je ressens en elle une soudaine forte vague de désespoir et de tristesse. Je range mes propres états d'âmes dans un recoin de mon esprit bien gardé, pour qu'ils ne ressortent pas aussi facilement que les siens. Et je me concentre sur son esprit.
Les images de ses souvenirs sont vagues. Cela doit remonter à longtemps. Ou elle ne veut tout simplement pas s'en souvenir, et ces moments douloureux reviennent malgré elle.
Désespérée, elle essayait de chasser ces sentiments de son esprit. Je la vois relever la tête, et marcher d'un pas décidé vers le mur tagué. Elle prononce à haute voix sa formule :

<< Cracbadabum ! >>

Même si je m'y attendais, je suis surprise par l'explosion soudaine du mur. Des fragments muraux volent en tous sens. Une vague d'air produite par l'explosion se propage dans le couloir, et fait s'envoler mes cheveux. Mes yeux se ferment par précaution. J'attends la fin du carnage pour les rouvrir. Même si je perds la vue, j'aurai toujours mon troisième oeil, mais si je peux éviter l'accident ...
Le calme revient. J'ouvre les yeux prudemment. La première partie du mur est totalement détruite. Une porte encadrée de lignes dorées est clairement dessinée sur le mur. Sans prononcer un seul mot, comme pour indiquer le silence sur ce qui vient de se passer, je m'avance vers la porte, sous le regard quelque peu étonné de la directrice. Je tends ma baguette au centre de la porte, vers la gauche, et je prononce à mon tour une formule dont moi seul ait le secret -car j'en suis la créatrice- :

<< Aspectus Manubrio ! >>

J'accompagne ma diction d'un cercle tracé dans le vide. Puis je me recule pour admirer mon travail. C'est simple, mais pourtant nécessaire. J'ai reconnu sur cette porte une magie bien différente de la notre. Une simple formule comme 'Alohomora' aurait fonctionné sur une simple porte. Mais celle-ci n'en est pas une. La deuxième couche de ce mur est protégée par des sortilèges de magie très anciens. Je ne suis pas une professionnelle en la matière, mais je connais les bases.

Une petite poignée d'or est apparue sur le bois. Je n'ai même pas besoin de la regarder en face pour percer la surprise qui enveloppe maintenant Levela Twicies. Mais je m'en fiche. Je m'écarte de l'embrasure de la porte, et je fais signe à celle-ci de passer. Je ne me laisserai pas faire la prochaine fois. Elle a intérêt à faire attention à ce qu'elle dit, à ce qu'elle fait, et à ce qu'elle pense, car si elle va trop loin, je pourrais l'abandonner à son triste sort, et la laisser ici en plan. Et elle pourra toujours se brosser pour que je revienne l'aider ! Cela me rendrait bien service. Une vague de satisfaction apparaît en moi. Je la vois prosternée devant mon bureau, me suppliant par toutes les formules possibles de la pardonner, et de venir l'aider à nouveau, car elle a besoin de mes dons en Divination et de mes connaissances en Magie Ancienne. La perfection assurée. Elle ferait moins la maligne, elle qui trouve les professeurs de Divination inutiles et totalement hors du monde banal. Je suis peut-être ce que je suis, mais je ne suis pas moins de son égale, tout de même. Non elle ne s'en sortira pas de cette façon, ma revanche arrivera bien un jour ou l'autre ...

Dernière édition par Levela Twicies le 17/4/2013, 16:29, édité 1 fois

♦ Tourbillons dans la poussière ♦
J'étais complètement perdue. Mes émotions étaient incontrôlables.
Mes sens me soufflaient une chose que mon instinct contredisait.
Ma collègue eu tôt fait d'ouvrir cette porte mystérieuse.
Cela voulait-il dire que je devais m'en réjouir ?
Oui plutôt m'enfuir loin d'ici, l'emmenant sur mon dragon blanc par peur de la trahison ?
Une douce poignée en or ciselée apparut.
Le doute se fit plus poignant.
Devais-je ?
Toutes mes pensées et mon coeur se tournait à Nicolas.
Je ne devais pas.
Plus tard les débats intérieurs.
J'avais beau être maladroite, j'étais d'abord une femme d'action.
Un souffle d'aventure s’insuffla en moi.
Un seul coup d'oeil à Joanna me permit de faire fondre tout mes soupçons.
J'avais juste à espérer que ce n'était pas une Vélane façon opinion.
Sinon on était tous foutu.
Respirant profondement, je saisis ma baguete d'une main et la poignée de l'autre.
Je tournai la tête et interrogea ma complice d'un mouvement de tête.
Elle aquieça.
J'ouvris la porte.
Un long couloir sombre se dessina devant nos yeux.
J'eus une moue dépitée.
Je m'attendais à quelque chose de spectaculaire,. Avec des feux d'artifices, des confettis et desl umières partout.
Mais non.
Non, les mages malléfiques devaient absolument faire un truc sombre qui nous file la chair de poule..
Un soupir m'échappa.
"Tu passes devant !?"

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 12/2/2013, 21:57

La directrice est encore en plein trouble lorsque j'ouvre la porte. Les grilles de son esprit ne sont plus closes comme elles l'étaient quelques minutes auparavant, quand elle contrôlait encore ses pensées. Je perçois une foule d'émotions diverses qui se confrontent dans son cerveau. Des idées contraires qui se livrent un duel sans merci. Tout cela continuera tant qu'un des deux camps n'aura pas gagné. Ces débats se poursuivront tant qu'un des clans n'aura pas pris l'avantage définitivement sur l'autre, et n'aura pas remporté la bataille.

Elle se redresse, et chasse ses mauvaises pensées, remettant à plus tard les affrontements violents. Elle observe l'ouverture que je viens de créer dans le mur, puis se tourne vers moi. Sa colère et sa légère haine envers moi semblent s'être dissipés. Elle est plus que jamais résignées à avancer dans sa quête d'informations.

Voyant le manque d'originalité du couloir qui vient de se dessiner -long et sombre, dont on ne voit pas la fin-, Levela pousse un soupir de dépit, puis me dit d'un ton presque suppliant :

<< Tu passes devant ? >>

Je suis quelque peu étonnée de ce soudain tutoiement. Enfin, peu importe, vu notre situation et ce qui vient de se passer, je n'y prête pas tellement attention. Les représailles, -si elles doivent avoir lieu- viendront plus tard.

J'hoche la tête, résignée. Quoi qu'il puisse y avoir au bout de ce couloir douteux, je ne m'en préoccupe pas. Si je commence à avoir peur du noir, j'ai intérêt à vite m'inquiéter !

Je pénètre d'un pas sur dans le couloir obscur. Bien que mes yeux s'habituent habituellement sans problème à l'obscurité, là, tout est tellement sombre, sans aucune infime source de lumière, que ce n'est même pas la peine de songer à avancer tête baissée. Je murmure :

<< Lumos. >>

La directrice, qui me suit toujours dans la pénombre, fait de même. Deux points lumineux surgissent de nos baguettes, et crééent une lueur rassurante, traçant devant nous un chemin pour le moment dépourvu de virages.
Je ne sais pas à quoi m'attendre. Je ne sais même pas vraiment ce que nous cherchons. Enfin, ce que Levela cherche. Est-ce quelque chose de très important et confidentiel ? Dangereux ? Si c'est le cas, il faut s'attendre à rencontrer des obstacles difficiles à surmonter, produits pas de la magie très ancienne. Bien que j'ai quelques connaissances en la matière, suivant le type de sorts, je ne suis pas totalement sure de pouvoir les contrer. Enfin, on verra bien.

Nous avançons toujours droit devant nous, à la clarté de nos baguettes. Enfin, nous arrivons à un virage. Nous longeons le mur, et au tournant, j'aperçois quelque chose d'inhabituel : Deux fentes lumineuses de couleur bleue semblent flotter au milieu de l'espace du couloir. Par réflexe de protection, je m'arrête, obligeant la directrice à faire de même.

J'observe l'étrange phénomène. Les fentes ne semblent pas appartenir à un quelconque monstre. Je m'approche lentement, et je remarque qu'elles appartiennent à un mur -ou plutôt, qu'elles y sont ancrées-. Je réfléchis quelques secondes. Par pure 'logique', je prononce une simple formule pour annuler le sort de lumière, et voir ce qui se passe :

<< Nox. >>

Nous nous retrouvons de nouveau plongés dans la pénombre. Mais cela est de courte durée, car les deux points lumineux augmentent en intensité, puis illuminent entièrement le couloir. Je ferme les yeux par réflexe, et attend que cela se calme. Une nouvelle porte apparaît. Je me tourne vers la directrice, qui n'a pas perdu une miette du spectacle, et je lui fais signe de passer à son tour devant.

Sujet: Re: ♦ Tourbillons dans la poussière ♦ [ en cours ] 17/4/2013, 16:28

♦ Tourbillons dans la poussière ♦
Des fentes bleues étaient contre le mur.
Tels deux grands trous béants menant vers l'inconnu.
Et l'inconnu était cette porte.
Une grande porte en bois vert, sertie d'une poignée en fer verni.
Elle amenait à l'inconnu, tout en nous évoquant un souvenir du passé.
Elle semblait nous inspiré, nous amener ers le bonheur, pour planer dans le bonheur, enfermé dans sa bulle, loin des autres, isolé.
Mais si heureux, loin du soucis. Loin de mes soucis.
Puis un sentiment de haine m'envahit. de haine pour lui.
Je voulais le trouver et lui faire mal.
Autant qu'il me l'avait fait mal.
Et je savais que la solution pour pouvoir le trouver, c'était de passer par cette porte.

Inconsciemment, ma magie se déploya autours de moi, elle m'enveloppa.
Elle me fit un cocon, là où je pouvais être en sécurité, à l'abri des sentiments humains. Une énergie se répandit dans tout mon corps, me faisant me recroqueviller sous la douleur.

Alors, seulement à ce moment là, je m'aperçus que j'avais les yeux fermés.
Dès que mes paupières se levèrent, le champ protecteur s'évapora.
Mes membres me picotaient et, mon âme était assoiffée de vengeance gratuite.
Je serrai les poings sous le flux de colère qui coula en moi.
Une lueur dangereuse s'alluma dans mon iris et, mes gestes devinrent sec et précis.
Comme le sera mon sortilège lors du moment venu.

Mortel.

Je ne sais pas combien de temps dura ma cogitation intérieur
et mon changement imperceptiible d'état d'esprit,
mais la transpiration sur le front de ma collègue et les cernes auparavant inexistant de ma collègue indiquait qu'elle avait subi le phénomène.
Ou l'avait vécu à travers moi.

Ignorant la douleur provoquée lors de chacun de mes gestes, je me hissai sur la pointe des pieds et,
entrepris de tracé un signe sur la porte.
Il revenait dans ma mémoire, se traçait un chemin à travers mes souvenirs.
Et la porte, dans un léger déclic, s'ouvra puis disparut, laissant place à une étendue d'eau.

L'eau augmenta, jusqu'à former un énorme gonflement qui, doucement tombait.
La pièce peu à peu se remplit.
Une doux courant se propageait à travers nos jambes, et, avant que le courant nous emmène vers son origine, je pris la main de ma collègue. Faisant ainsi fit d'une des premières lois en rigueur à Poudlard : transplanage impossible. Me concentrant sur ma destination, je vis le paysage s'effacer, laissant place à mon bureau.

Une fois mon équilibre rétablit, je poussai un profond soupir et m'affaissai dans mon fauteuil.

" Gardez secret ce moment. Enfermé dans un coin de votre esprit. Peut-être n'y reviendrons- nous jamais, mais souvenez-vous tout de même. "

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