« Toutes les femmes sont jolies, beaucoup sont belles, quelques-unes sont rares. »

Gabrielle Thomson était le genre de fille qui a tendance à vivre dans le présent. Le genre de fille qui se fiche de son avenir et n'aime pas revenir en arrière. Ce n'est pas de sa faute, c'est sa façon d'être. Mais pourtant, elle avait beau tentait de se détachait de son passé, il lui arrivait parfois qu'il lui revienne vers elle en la heurtant de plein fouet. On appelle ce phénomène les a mémoire. Les souvenirs. Doux et amères. Agréable et insupportable. Simple et incompréhensible. Les souvenirs tout simplement. Et lorsque Gabrielle se souvenait, elle devenait rêveuse. Instable. Lunatique. Etrange. Inaccessible. Elle s'asseyait sur la pelouse et regarder le ciel. Ou alors elle se mettait errer dans les couloirs sans but précis. Toujours était-il que peu importe la forme que prenait ses souvenirs, plus rien n'existait autour d'elle. Elle aurait pu rencontrer l'amour de sa vie sans lui accorder un regard ou passer à côté de la mort sans même le remarquer.
Ce jour-là justement, Gaby se souvenait. Et bien qu'elle essaya d'abord de leur résister, les moment du passé finir par l'emporter dans une sorte léthargie éveillé. Elle erra dans les couloirs en revoyant un par un tous les moments, triste ou joyeux de sa vie. Le jour où son frère aîné était rentée à Poudlard. Le jour des un an de sa petite soeur. Les premier pas de son petit frère. L'enterrement de son grand-père. La dernière visite de sa grande soeur. L'instant où le choipeau avait dit à voix haute : " Serdaigle !". Le moment où une élève de sa classe avait refusé de s'assoir à côté d'elle, en apprenant que sa famille venait de Poufsouffle. Et tant d'autre moment qui avait fait d'elle ce que elle est devenu.
Et puis un choc interrompis ses pensées et la surprise lui fit poussait un cris. Le temps qu'elle reprenne ses esprits et elle était assise par terre en face d'une jeune fille de quatrième année dont le visage lui était familié. Sans doute une élève de Serdaigle. Sans faire plus attention à la personne en face d'elle, la brunette essaya de comprendre ce qui avait pu se passer. Il ne lui fallut pas très longtemps pour comprendre qu'elle avait heurté la jeune fille de plein fouet. "Sans doute, ne faisait-elle pas attention" se dit-elle pour éviter de reconnaître que c'était de sa faute. Elle commença d'ailleur à s'énerver et dit à la jeune fille d'un ton plein de reproche :
-Tu ne peux pas regarder où tu vas ?!La colère de la jeune Thomson était palpable. Ces yeux lançaient des éclairs, mais ce n'était pas à la 4ème année qu'elle en voulait, c'était à elle-même. Comment avait-elle put se laisser emporter si loin dans le passé, elle qui voulait à tout prix vivre dans l'instant présent et négliger l'avenir, tout comme le passé. Plus Carrie tardait à répondre, plus l'atmoshère devenait lourd. Chaque seconde semblait peser une tonne. Et Gaby ne semblait pas pressé de dissipper ce malaise.