La légendaire école de Poudlard !
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 Quand deux aigles se croisent... [pv Carrie]

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2 participants
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Ryuu Earl

Ryuu Earl


Messages : 12
Date d'inscription : 22/12/2012
Localisation : à tes côtés, BOUH !!

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MessageSujet: Quand deux aigles se croisent... [pv Carrie]   Quand deux aigles se croisent... [pv Carrie] Empty28/12/2012, 16:52


Ryuu se trouvait à la Bibliothèque, comme chaque soir. Tous les jours, après les cours, après les sessions d'études, pendant les week-ends, il venait ici, dans cet antre mystérieux où régnait le silence, où le calme était roi. Une ambiance qui lui convenait, une ambiance avec laquelle travailler devenait plus facile. Une tanière du Savoir, où l'on pouvait s'isoler facilement, pour rester seul, en tête à tête avec ses devoirs. Il aimait être là, pour travailler, mais aussi pour penser. Il pensait à sa petite soeur, qui viendrait le rejoindre l'an prochain à Poudlard. Sa venue prochaine lui faisait un peu peur. Est-ce qu'elle serait heureuse ici? L'embêterait-on à cause de lui?À cause de son prénom? Il savait bien que lui-même avait eu un peu de mal, mais sa cadette était tellement gentille et généreuse qu'il espérait pouvoir ne pas s'en faire pour elle. Il savait bien que Myo-un s'inquiétait aussi pour lui et que devenir étudiante à Poudlard n'arrêterait pas ses angoisses. Il savait que chaque lendemain de lune pleine il recevrait une petite lettre de sa part. Une lettre innocente, où rien ne filtrait, par peur que la missive tombe entre de mauvaises mains. Bien sûr la Grande Guerre était terminée, bien avant leur naissance. Bien sûr, il n'y avait plus de mage noir à la tête d'une armée de loups-garou, mais cela n'empêchait pas la croyance populaire d'avoir peur de ces personnes partageant leur esprit avec une bête sanguinaire. Ayant toujours vécu avec, Ryuu avait fini par s'y habituer. D'accord chaque mois il souffrait de se transformer, mais en même temps, le reste du temps il avait des capacités surhumaines. La vue, l'ouïe, l'odorat, le toucher, le goût, tout cela était naturellement développé chez lui. Néanmoins cohabiter avec un loup dans un même corps avait aussi ses inconvénients. Être irritable dans les jours précédents, être cloué au lit dans ceux suivants. Ce n'était pas facile, surtout lorsqu'il fallait feindre la normalité. Il avait tout de suite été catégorisé comme un attrape-maladie. Toujours à l'infirmerie. De plus avec son visage efféminé, son corps gracile et non viril, beaucoup le traitaient comme une fille, certains gentiment, d'autre non. Que ce soit l'un ou l'autre, Ryuu ne le prenait jamais bien, mais restait coi, sans dire un mot. Il admirait l'Homme qui avait su passer tant de temps sans que cela ne se sache, l'ami Loup-garou de Celui-Qui-Avait-Vaincu, mort mais vivant dans les esprits. Son modèle.

Alors qu'il rêvassait dans son coin, deux élèves de sa promotion vinrent le voir. Les mêmes questions que toujours, les mêmes remarques vexantes. Ryuu aurait peut-être dû s'habituer, mais comment le faire? C'était trop dur. Il avait quand même le droit de dire quelque chose, non? En tout cas, il allait réagir. La colère montait doucement en lui. Il suffit d'une phrase, d'une seule. Ce fut comme mettre une bague sous le nez d'un niffleur, ce fut comme jeter de l'eau sur un feu-follet, comme mettre un épouvantard dans un stade de quidditch. Il se leva brusquement, les yeux baissés vers sa table. Ses poings avaient frappé la table dans un petit bruit qui suffit à obtenir le silence. Lui, le calme Ryuu, celui qui ne contredit pas venait de se rebeller. Il fallait savoir que la lune serait dans son intégralité dans quelques jours et cela faisait qu'il était à fleur de peau. Il avait conscience qu'il ne devait pas se montrer violent, qu'il devait éteindre l'envie de sauter à la gorge de l'impudent et de la déchiqueter, jusqu'à ce que mort s'ensuive. Il fallait qu'il se contienne et qu'il ne brise pas un par un les os de ses ennemis. Non. Il devait aussi ne pas croiser leur regard. Un regard et tout était fini. D'un il leur sauterait sûrement dessus, de deux, si cela ne se faisait pas, il était certain que son regard avait changé, qu'il était devenu plus bestial, plus doré, se rapprochant du loup en lui. Ramassant rapidement ses affaires, il quitta la Bibliothèque au plus vite et se dirigea vers les escaliers, qu'il dévala. Arrivé vers le deuxième étage, il s'arrêta. Dans cet étage, il n'y avait pas grand chose, à part les toilettes de Mimi que tous évitaient. Il y avait aussi l'entrée du bureau de la directrice et celui du prof de DCFM, mais bon. Personne ne devrait venir le déranger ici. Il s'assied à côté des escaliers, espérant être quand même dissimulé. Il murmura, rageur, tout en se passant une main devant ses yeux où l'or n'était pas parti:

"Comment peut-il me dire ça?! Me demander d'être sa petite amie?! Et puis quoi encore? Bientôt il viendra me dire de porter l'uniforme des filles? Nom d'un vampire assoiffé, je dois me calmer."


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Carrie Bellson
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Carrie Bellson


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Localisation : Dans mon placard ! x)

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MessageSujet: Re: Quand deux aigles se croisent... [pv Carrie]   Quand deux aigles se croisent... [pv Carrie] Empty6/1/2013, 13:20






Quand deux aigles se croisent...


Je trainais souvent dans les couloirs. Je ne sais pas pourquoi. Peut-être dans l'espoir d'un jour rencontré quelqu'un comme moi. Quelqu'un qui aurait envie de trainer dans les couloirs à rêvasser, refaire le monde ou le détruire. Mais tout ceux que je rencontrais jusqu'a présent était tous des abrutis. Ils me déshabillaient du regard, m'imaginaient dans leurs bras. Ils me donnaient envie de vomir. De les tuer tous un par un, de leur faire autant mal qu'ils me font mal avec leurs pensées bestiales. Ou alors, les gens passaient devant moi sans me voir. Comme si j'étais un être invisible dans ces couloirs. Tel un coup de vent dans une plaine. Impalpable et imperceptible. J'avais sans arrêt envie de crier. De crier contre l'injustice. Contre toute ces personnes qui ne prenaient pas le temps de connaître le personne. Qui les jugeait selon leurs apparences, leurs sangs ou suivant leurs opinions. J'avais envie de frapper. Je voulais me battre pour que toute les remarques qui créent une boule dans l'estomac, qui font raté un battement au coeur parte. Je ne voulais plus les rencontrer. Je ne voulais pas me réveiller et me demander qu'est-ce que je devrais de nouveau affronté aujourd'hui ? Trembler quand je passais devant les Serpentards. Trembler quand je voyais du monde. Avant les gens venaient vers moi. Plus maintenant. Ou alors c'était pour faire des remarques sur ces formes. Sur son physique. Peu leur importait ce a quoi je pensais. Je voulais qu'ils aient aussi mal que moi. J'essuyai des larmes de rage.

Tout était si compliqué depuis quelque temps. Je changeais. En opinion. Ma vision du monde aussi avait changée. Plus négative. Je ne croyais plus au mot bonheur et à toutes les choses qu'il inspirait. Tout ce à quoi je pensais c'était que tout n'était plus rose. A vrai dire, plus rien ne l'était. Je me rendais compte des violences dans les couloirs plus que les grands éclats de rires. Ma solitude me pesait. Elle m'enserrait comme une cage. Me tenant à l'écart. Les couloirs, les escaliers étaient mon refuge. Chaque recoin sombre m’inspirait une douce reconnaissance et, je ne parlais plus. Je n’avais plus parlé librement depuis longtemps. Je me perdais. M’éloignais. Tout dans ma tête papillonnait, ne me laissant que des douces chansons à ruminer. Les cours n’avaient toujours pas commencé exceptionnellement et, Poudlard nous avait ouvert ses portes, logés et nourris, attendant les professeurs retardataires. Je passais mes journées à errer. Le sixième étage était de loin mon préféré. Toute une parcelle de ce château inutilisé. J’avais l’impression de flotter. De rester en suspend comme la poussière.

J’avançai. Mes pieds frôlant à chaque enjambée le sol. J’avais retrouvée une certaine joie de vivre avec les quelques rayons du soleil automnale filtrant au travers des carreaux. Je sentais toujours mon cœur battre dès que j’entendais un bruit, mais je cachais ma peur. J’allais descendre aujourd’hui. J’allais aller parler, rire et sourire. Mais lorsque, dans le grincement d’une marche de l’escalier je vis un jeune homme frêle, ma détermination s’envola, comme un oiseau prenant son envol. J’étais comme aimantée. Je voulais l’aider sans savoir même son probleme. Un douce chaleur se répandit dans mon corps. Mon cœur battant à tout rompre, je m’avança discrètement et m’assis. Je m’assis là, simplement et attendit. Je ne sais pas ce que j’attendis. Peut-être un signe amical de sa part ? Ou un regard ? Une larme, un sanglot ?



@ Gabrielle Thomson
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