La légendaire école de Poudlard !
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L'histoire de notre forum se passe 19 ans après les aventures d'Harry Potter. Seriez vous le bien ou le mal ?
 
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 Les textes de Dieu (a)

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Joanna Stacy's
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Joanna Stacy's


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MessageSujet: Les textes de Dieu (a)   Les textes de Dieu (a) Empty12/1/2013, 22:25

Souffrance intérieure

La souffrance ... Personne ne sait vraiment ce que c'est, si ce n'est qu'elle fait mal ... Très mal ... Certains souffrent d'une douleur physique, d'autres d'une douleur morale. Les douleurs morales sont les plus difficiles à oublier ...

Une sensation de vide ... Un creux profond qui s'est emparé de mon corps. Une douleur sans âme, sans nom, qui me ronge peu à peu de l'intérieur. Je me meurs de l'intérieur. Sur mon visage, une expression neutre et impassible reste. Mes yeux n'expriment plus rien, si ce n'est que la douleur. Une douleur intransigeante. Elle ne me laissera plus, maintenant. Du moins, c'est l'impression que cela me fait.
Je suis complètement vidée d'expressions, de ressentis, d'émotions. Plus rien ne peux me faire rire.
Des larmes coulent le long de mes joues. Je ne sais pas si elles expriment la douleur, la haine, la tristesse. Je ne sais plus. Qu'est-ce que je fais ici ? Qui suis-je ? Je n'ai même plus envie de réfléchir. J'ai juste envie que tout cela se termine. Que la paix et la sérénité gagnent enfin mon corps. Je ne manquerai à personne, de toute façon, si je m'en vais.
J'aimerai crier ma haine, ma douleur et toutes ces émotions fortes qui traversent mon corps. Mais je n'en ai pas la force. Je n'ai plus aucune force.

Tout cela se passe à l'intérieur de moi. Mais à l'extérieur, aucune expression de mon comportement ne pourrait traduire cette souffrance. Je souffre en silence. J'aimerai tellement exprimer ma colère, mais rien ne veut sortir. Alors je reste impassible, et j'attend. Quoi ? Je n'en sais rien, mais au fond de moi, je sais que quelque chose va se produire.

Je ferme les yeux. Je vois une étendue sombre. Tout est noir. Je me sens tomber, toujours plus profondément dans le gouffre du désespoir. Et je n'en sortirai jamais ...






La Photographie


La photographie, c'est tout d'abord une passion. Une passion dans laquelle je me réfugie lorsque tout va mal. Elle m'aide à exprimer mes sentiments, mes émotions, et tout ce qui me passe par la tête. Je ressens les émotions à travers une photo. Cela me permet de faire passer un message, évident ou plus neutre. Je peux passer des heures entières, dehors, à explorer tous les sujets possibles. Si je suis triste, cette tristesse se ressentira sur la photo. En revanche, si tout va bien, la photo inspirera cette émotion. Une photo permet aussi de préserver un souvenir. On capture un fragment de temps qui ne reviendra pas. Notre façon de capturer ces images démontre, au fond, notre personnalité. Une photographie a mille secrets. Cela n'inspirera jamais la même chose à qui la regardera. Certaines inspireront des milliers de sentiments, alors que d'autres nous laisserons indifférents. La beauté est partout pour qui veut bien la voir. Même la chose la plus sombre et la plus terne peut s'embellir, se parer de couleurs vives si on s'en donne la peine. Il existe de nombreux photographes célèbres, qui ont tous une manière différente de s'exprimer à travers leurs photos. Je ne saurais vraiment dire pourquoi un sujet me passionne, un endroit m'inspire, plus qu'un autre. En tout cas, j'espère au fond de moi que cette passion ne restera pas qu'un simple passe-temps, mais évoluera. Peut-être un jour en ferais-je mon métier ? Je connais l'enjeu et les difficultés de cet avenir si incertain, mais je m'y brûlerai les ailes sans hésiter une seconde. Il faut toujours croire en ses rêves et ne jamais y renoncer, car à force d'y croire encore et toujours plus fort, ils finiront bien par ses réaliser !







Les étoiles

Chaque soir, lorsque la nuit tombe et recouvre la terre, d'un fin voile sombre, je pars lentement rejoindre les étoiles, qui scintillent comme des diamants au dessus de nous.
Ces étoiles me fascinent ... Elles éclairent nos vies, nos nuits, alors que tout est sombre. Sans elles, une nuit serait noire, sans vie, sans espoir, sans fin.
Chaque nuit, je pars m'entourer de ce voile protecteur. Il m'enveloppe délicatement et me plonge dans la douce lumière de la vie éternelle. Je revis dans une autre dimension. Une dimension parfaite.
La lune, astre de nuit, guide les étoiles et les fait briller encore plus fort. Elle garde l'équilibre, et remplace le soleil. C'est une astre bien mystérieux qui compte bien des légendes. Mais la nuit, je brise tous ces mystères et je marche sur la lune, sans faire de bruit.
Si une nuit, tu te réveilles, regarde par la fenêtre. Peut-être me verras-tu tout en haut. Et si tu le désires assez fort, peut-être pourras-tu me rejoindre ? Alors nous marcherons côte à côte vers l'infini ...










Besoin d'évasion

Je cours .... Loin de cette vie anormalement tranquille. J'ai besoin d'évasion. Ce monde si calme n'est pas pour moi. Je ne suis pas comme ça. Je possède un esprit aventurier. Personne n'a jamais eu autant soif d'aventure. J'ai besoin de courir après mes rêves les plus fous même s'ils me semblent si impossibles. Y croire encore et encore même lorsque plus rien ne va.
Je trace droit devant moi, et je ne me retourne plus. Le passé est derrière moi, le présent avance à mes côtes, et la futur est mon seul objectif.
J'ai envie de me lever le matin, en pensant à tout ce que je vais pouvoir découvrir dans ma journée. J'ai besoin de passer cette étape pour avancer dans ma vie. D'un nouvelle vie. Si différente de la mienne. Et mille fois mieux.
Je pars sereine et je n'ai pas peur. Je sais qu'un nouvel air souffle autour de moi. Un vent de renouveau. Le vent de la victoire. Si fruité et riche.
Je te fais mes adieux. Ne me regrette pas. Avance comme moi, droit devant et franchis cette étape. Tu ne me regretteras pas, je te le promets.








Trou noir

Je danse ... Jusqu'à perdre la raison. Les lumières multicolores envahissent progressivement mon esprit. Je tourne sans m'arrêter. Je ne sais plus ce que je fais ici. Mais je suis là, et je danse encore et encore. Ma tête me souffle de m'arrêter mais mon coeur bat tellement vite que je n'en ai pas le courage. Alors je danse encore. Et je tombe. Toujours plus bas. Je ne sais pas où est le fond. Il n'y en a pas, peut-être. Ce gouffre n'a pas de fin. Je plonge et je m'enfonce de plus en pus vers les ténèbres.








Une nuit
C'est une nuit. Sombre et menaçante. Mais je n'en ai pas peur. La nuit est mon amie, ma confidente, mon élément, ma vie. J'en ai besoin pour survivre, comme un vampire a besoin de sang, comme un être vivant a besoin d'oxygène. Je ne peux pas vivre sans elle. Elle m'apporte le réconfort, la douceur et la sûreté. Je me sens en sécurité dans ses bras protecteurs. En échange, elle reçoit de ma part la fidélité et la loyauté sans faille. Elle peut avoir confiance en moi. Certains me trouveront stupide. Ils ont peut-être raison. J'ai peut-être tort de prendre la nuit pour une personne vivante. Mais ne vous est-il jamais arrivé de rêver au prince charmant, et de vous imaginer dans ses bras ? Et bien c'est le même principe. Je sens sa présence et je me sens bien avec elle. Chacun ses rêves et ses croyances, nous sommes libres après tout !
Donc c'est la nuit. Elle est encore plus mystérieuse qu'à l'ordinaire. Je marche droit devant moi. Je ne sais pas où aller. Et cela m'importe peu. Je sais seulement que je vais quelque part. J'imagine dans ma tête un couloir sombre. Il semble sans fin, et pourtant, à un tournant, j'aperçois une faible lueur qui vole doucement vers moi. C'est un vif d'or. Je tends la main pour l'attraper, confiante. Il se laisse faire. Je caresse ses petites ailes dorées du bout de mes doigts fins. Il s'envole devant moi, et semble m'inviter à le suivre. J'avance derrière lui d'un pas assuré. J'arrive enfin à la sortie. Et que vois-je devant moi ? Un lac doré. Entièrement fait d'or. Je remercie le vif d'or une dernière fois, avant de plonger dans les ténèbres nocturnes. J'observe pendant quelques secondes, l'endroit où il a disparu. Puis j'avance vers l'étendue d'eau. Je n'ai pas peur de ce que je peux y trouver. J'ai le goût du risque.
J'entre progressivement en elle. Je ne sens pas son contact. Je ne sens ni le chaud ni le froid. Je ne sens plus rien, si ce n'est que la sensation de partir là où je serai heureuse, pour ne pas en revenir.
Oui, c'est ça. Je pars rejoindre le calme nocturne, pour y faire ma vie éternelle.








Malgré les apparences

Pourquoi suis-je là ? Il y a des jours où j'aimerai ne plus être. Mourir. Sentir la vie quitter mes entrailles, et revivre enfin d'une autre façon. Ou pas. Tout ce que je souhaites, c'est rejoindre l'amour que je n'ai jamais connu. Non je ne suis pas folle, du moins je ne crois pas l'être. Je suis juste en quelque sorte amoureuse d'un homme, qui est -ou plutôt était ...- loin d'être parfait, mais avait un courage exemplaire. J'ai entendu ses exploits rapportés dans les bouches des sorciers que j'ai rencontré. J'étais encore jeune, et je n'avais pas encore l'âge d'être à Poudlard. L'annonce de sa mort m'avait énormément attristée, sans savoir pourquoi. Et ce sentiment n'a jamais disparu de mon esprit. Au plus profond de mon coeur, son image est restée gravée.
Je ferme les yeux. Je me vois dans une clairière. Je repense à tout ça. Le désespoir, la tristesse, la colère, et tout un tas d'autres sentiments tous aussi terribles les uns que les autres, m'envahissent. Je m'égare dans un flot de pensées étranges et noires. Je tente de garder mon calme et de ne pas perdre le contrôle. Mais je perds pieds. Je tombe à genoux sur le sol clair. Je me mets à pleurer toutes les larmes de mon corps. J'inonde le sol et créé une flaque d'eau [clin d'oeil à Levela, fais attention à pas te noyer Wink]. J'aimerai tellement mourir. Je ne parviens pas à chasser ces sombres pensées de ma tête. Je ferme les yeux et je tente, désespérée, de rejoindre les cieux pour toujours. Mais une main se pose sur mon épaule. Je me retourne, le visage balayé de larmes, et je vois l'être cher. Il est là. Il cherche à me réconforter. Le masque est tombé. Il me sourit, et je fonds. Mon amour se révèle plus fort que jamais. Il me prend dans ses bras, et je revis.
Mes yeux s'ouvrent, et les larmes coulent à nouveau. Je les repousse du revers de la main. Jamais cela n'arrivera, je devrais m'y faire. Mais le désespoir ne me quitte pas. Je souhaite plus que tout vivre à ses côtés, même si je dois faire mille sacrifices pour y parvenir. Je donnerais ma vie pour ça. Mais cela m'est impossible. Plus rien ne me retiens ici. Rien.
Que faire ? Attendre que le désespoir me tue ? J'ai assez attendu. Je souffre depuis plus de dix ans de son absence. Et personne n'est capable de me réconforter. Je fais peur à tout le monde, comme lui. Mais j'ai un bon fond derrière mon masque, comme lui. Il est mort seul. Je veux mourir. Même seule. Nous avons tellement de points communs. Mais il ne me connait même pas ! Je repousse mes cheveux de mon visage. Ils sont d'un noir de jais. Comme les siens ... Cela fait couler de nouvelles larmes. Que je suis bête ! J'aime un homme que je n'ai jamais connu. Cet homme aimait passionnément une femme, qui a épousé et donné un enfant à son pire ennemi, l'Héritier.
Tant de choses se bousculent dans ma tête. Il n'a pas pu m'aimer. Il ne m'aurait pas aimée, de toute façon, s'il avait encore été en vie. Je veux mourir. Aller le retrouver. Je sais que cela ne changera rien à nos relations. Je veux seulement voir son visage, le voir.
Je l'ai seulement vu en photo dans le journal. Et cette image m'a touchée dès le début.
Ce n'est pas l'homme idéal, loin de là. J'ai eu de nombreuses descriptions très fidèles à son propos, et je me suis forgée une image très réelle. Une homme grand, au visage blanc, dur et froid, et aux longs cheveux noirs. Il détestait littéralement les élèves, en particulier ceux de Gryffondor. Il avait cette allure droite et rien ne pouvait le faire vaciller. Il s'éloignait dans le couloir d'un pas pressé, sa longue cape noire volant derrière lui.
Apparemment, à part pour son courage et son passé difficile, Severus Rogue n'était apprécié par personne. A part par moi. Mais ça, il ne le saura jamais.
J'aimerai tellement le retrouver, lui parler, le mettre en confiance. Lui confier mes sentiments, éviter d'être rejetée. Lui prouver mon amour pour lui. Découvrir qui il est vraiment, et faire tomber ce masque qu'il porte pour cacher sa vraie personnalité. Je sais qu'il n'est pas comme il veut le faire croire. La preuve, il est capable d'aimer.

J'essuie mes larmes. Puisse-t-il reposer en paix, et être heureux là où il est. J'honorerai sa mémoire à jamais.

Je ne me suis même pas rendue compte à quel point j'ai marché. J'étais encore dans le parc de Poudlard il y a quelques minutes. Peut-être le temps avait-il passé si vite que je ne l'avais pas vu défiler ? Peu importe. J'avais senti ce besoin de sortir, exprimer ma colère et ma tristesse. Toutes ces pensées avaient besoin de sortir avant de déborder. Je devrais utiliser la pensine, cela me ferait du bien.

Il fait nuit. Je me rends compte que mes pas m'ont conduit bien plus loin. Je suis près de la forêt interdite, désormais. J'entends des grondements suspects venant de cette direction. Contrairement aux autres je n'ai pas peur. J'y vois un sentiment d'espoir. Si je me fais attaquer par des animaux inconnus, je mourrai, et mon souhait sera exaucé.

Je m'apprêtais à entrer dans la forêt lorsque j'entends des bruits de pas. Ils viennent dans ma direction. Ou plutôt, quelqu'un est ici, marche vers moi sans avoir connaissance de ma présence. Je présume que cette hypothèse est la bonne, car quelques secondes plus tard, une silhouette se heurte à moi? Décidément je n'ai vraiment pas de chance ! J'allais enfin pouvoir mettre fin à mes jours, mais le ciel en a décidé autrement. Qui est-ce qui peut bien se promener hors du château, la nuit tombée ? J'essaye de percevoir une visage à travers la pénombre mais je ne discerne rien d'autre que le noir.







Un secret peut en révéler un autre

La directrice ne ferma pas son esprit, cette fois. Quelle imprudente ! Elle est inconsciente ! Je peux vagabonder dans son esprit, et y lire tout ce qu'elle ne veut pas me dire.
Je vois des images floues. Des images qui passent rapidement dans l'esprit de la jeune femme, pour repartir aussitôt. Des pensées fuyantes, vagabondes. Elle ressent de vives émotions, dont de la tristesse, du regret et de la confusion. Un peu d'amour mélangé à de la haine, peut-être ? Non, elle n'est pas inconsciente. Elle est simplement désespérée.

Je ne comprends pas tout. Mais je crois qu'elle non plus. Ce sont de vagues souvenirs qu'elle regrette. Je ne vais rien lui dire. Je sais ce que c'est que de souffrir par amour. Je connais plus que bien ce sentiment. On se sent submergé par les émotions. On ressent un mélange d'émotions et de sentiments pas très clairs. On ne sait plus quoi dire, quoi faire. On se sent désespéré et désemparé. Avancer, reculer, stagner ? Parler ou ne rien dire ? Laisser faire les choses d'elles même ou foncer dans le tas pour regretter après ? Tant de questions auxquelles nous n'avons pas de réponse.

Je ne connais pas la gravité de son problème, mais je connais la gravité du mien. Aimer quelqu'un que l'on a jamais connu, qui a bel et bien existé, mais qui est mort avant que vous n'ayez pu le rencontrer. Aimer une des personnes les plus détestées. Aimer quelqu'un qui n'existe plus dans ce monde, et ne nous connaîtra jamais. La vie est cruelle. On ne choisit pas ses sentiments. On en choisit pas vers qui ils vont se porter. On écoute simplement son coeur, et on accepte. Car le Coeur a ses raisons que la Raison ignore ... Telle est ma devise, qui me convient parfaitement, et qui convient parfaitement à ma situation si tragique. On m'a toujours dit qu'il y avait toujours une solution à tous les problèmes. J'y ai longtemps cru, jusqu'à ce que je me rende compte que rien ne le fera revenir. Il est mort. Je n'arriverai jamais à me faire à cette idée. A l'idée qu'il n'y a aucune solution envisageable à mon problème. Je dois rester forte.

Je chasse toutes ces pensées de mon esprit. Je ne veux pas me mettre à pleurer devant elle. Elle se rendrait compte que j'ai lu dans ses pensées. Heureusement que mon esprit est fermé. De toute façon, seul un esprit dérangé comme le mien pourrait y comprendre quelque chose.

Je me fixe à nouveau sur le réel. Levela s'est concentrée sur le mur, qui s'est couvert d'écritures après qu'elle ait lancé le sort d'Apparition. Certaines sont appliquées et soigneuses, d'autres gribouillées rapidement. Celles-ci semblent produire un nouvel effet de malaise sur la directrice. Elle parait désemparée. J'arrive à déchiffrer quelques mots. Ce sont des mots d'amour. Je comprends mieux maintenant le trouble de la jeune femme.

Celle-ci tombe à terre. Je me précipite vers elle, et en essayant d'adopter un ton chaleureux, je lui dis en l'aidant à se relever :

<< J'ai compris d'où venait ce malaise qui vous habite. Je vous encourage à m'en parler. Je sais à quel point cela doit être difficile, et je comprendrais que vous rejetiez ma proposition. Mais je pense que ça vous aiderait d'en parler, ça libérerait votre conscience. >>

Je prend une profonde inspiration avant de continuer :

<< J'ai moi aussi des peines

de coeur. En rapport avec ces lieux. Mais elles sont bien plus ... Compliquées .... >>

Ma voix se perd au fil des mots. Je revois toutes ces images irréelles, de mes rêves éveillés. De ceux où je le vois apparaître à mes côtés, comme je l'aurai rêvé, à ceux où je le vois mourir par ma faute, tous passent. Tous ces flash-back n'en sont pas vraiment, car ils ne se sont jamais déroulés en dehors de mon subconscient. Tout cela, je l'ai imaginé plus ou moins de mon plein gré. Le désespoir m'envahit à nouveau. Je ne veux pas défaillir devant elle. C'est moi qui lui ai proposé mon aide. C'est moi qui l'ai encouragé à parler, et elle a à peine eu le temps d'entendre ma proposition, que c'est moi qui défaille devant elle ! Est-ce l'heure de la confrontation ? Est-ce l'heure d'en parler ? Je ne suis pas prête à ça. Je n'y ai jamais été et je ne le serais jamais !
J'essaie de me reprendre, tant bien que mal, avec ces mots vides de sens :

<< Je suis désolée. Je crois que ces vieilles histoires inexistantes reprennent aussi le dessus. C'est bien trop difficile et compliqué pour moi d'y penser ... Je me sens tellement idiote de ressentir ça ... Personne à part moi n'est au courant de ces sentiments. Pas même lui. Et il ne pourra jamais le savoir, même si je voulais le tenir au courant. Je n'en ai jamais parlé à personne. >>

Je suis plus que désespérée à ce moment précis. Un lourd silence s'installe entre nous. J'attends de voir sa réaction, de voir ce qu'elle pense de mes idioties, de voir ce qu'elle a à dire. De toute façon, je ne pourrai pas tomber plus bas. Je suis déjà ensevelie sous la terre à l'heure qu'il est.

J'évite de repenser aux épisodes précédents. Cela ne ferait que raviver cette confusion. Je me sens perdue comme jamais je ne l'ai été. Peut-être est-ce le fait que j'ai commencé à me confier à elle ? Ou est-ce simplement le fait de penser à Lui ... ? Je ne sais pas. Je suis vidée de toutes sensations. La Mort sera-t-elle décidée un jour à venir me chercher ? Ou veut-elle simplement me faire souffrir au maximum, avant de venir chercher mon corps mutilé par le temps et la tristesse ?





Solitaire, tu dis ?


Mélodie Nocturne avait passé sa nuit à bouger, gesticuler, se retourner sur sa couchette. Elle cherchait vainement le sommeil, mais cela ne lui réussissait pas. Le sommeil ne la gagna pas, et tout ce qu’elle avait gagné, c’était la mauvaise humeur de ses voisins. Elle avait entendu, pendant la nuit, des grognements de mépris, et d’énervement envers elle. Bah quoi ?! Elle aussi elle voulait dormir ! Mais le problème, c’est qu’elle n’y arrivait pas.
La jolie Guerrière noire, pour soulager les « souffrances » de ses amis, se leva, et profitant du ronflement d’un de ses compagnons, elle s’éclipsa.
Il faisait frais dehors. Les nuits, depuis le début de la Saison des Feuilles Mortes, étaient plutôt fraîches, mais jamais elles ne l’avaient été à ce point depuis plusieurs années. Le climat avait changé, depuis qu’elle avait vu le jour. Elle s’en souvenait comme si c’était hier ...
//Flash-Back //
Ces premiers jours au Camp du Soleil, sa mère, son père ... Son baptême d’Apprentie, ses entraînements avec Rouge-Gorge ... Oh, Rouge-Gorge ... ! Il n’avait pas changé depuis ce vieux temps ... Toujours aussi drôle, affectueux, attentionné envers sa « petite » Nuage de Mélodie ... D’ailleurs, les deux complices furent rapidement séparés par le baptême de Guerrière de la femelle noire. Mais ils se sont vite retrouvés, se rendant compte que leur relation n’était pas une simple relation Mentor-Apprentie, mais bien plus. Et un beau jour, lors d’une rencontre « comme au bon vieux temps », ils parlèrent longuement, et se rendirent compte de leur amour réciproque. C’est là que tout a commencé ... Une histoire d’amour qui existe toujours, au fil des décennies ...
//Fin du Flash-Back//
Il pleut ... De petites gouttes tombent sur le sol encore sec de la Clairière. Le Camp sera bientôt détrempé. Quand le jour se lèvera, le sol ne sera plus que de la boue ... Et les petites pattes des Chatons fouleront cette terre humide, dans le but d’y jouer, ou de s’y rouler, malgré l’avis contraire de leur mère.
Cette vie ... Elle est si compliquée ... Je me demande comment vivent les autres chats dans ce monde ... Ont-ils une vie compliquée ? Sont-ils comme les chats de clans ? Ont-ils des coutumes, eux aussi ? Ces chats domestiques, ils ne peuvent pas vivre sans l’aide des bipèdes ... Ils sont nourris, logés, entretenus par ces bipèdes. Ils dépendent d’eux. Comme quoi, les chats de Clans ne se débrouillent pas si mal ! Un jour, si les bipèdes se déchaînent contre tous les chats du monde, eux, au moins, les chats de Clans, sauront se défendre, plus que les chats domestiques !
Et les Solitaires ? Comment vivent-ils, les Solitaires ? Mélodie Nocturne n’en rencontrait pas souvent. Elle n’en avait même jamais rencontré. Elle ne savait pas comment ils faisaient pour vivre. Dans quelles conditions ? Comment faisaient-ils pour supporter la solitude ? La chasseuse aimerait en rencontrer un ... Juste pour avoir connaissance des conditions de vie de ces chats. De plus, ils n’avaient même pas de Tanière leur offrant l’hospitalité, toutes les nuits. Ce n’est pas que les chats de Clans vivaient dans le luxe, mais par rapport à eux ! Peut-être qu’ils avaient un endroit où dormir, mais sûrement pas dans les mêmes conditions à chaque fois ! Les Solitaires étaient sûrement de nature nomade. Ils choisissent leur vie. Ou pas. Ils ne connaissent pas forcément grand-chose au Code du Guerrier, et aux coutumes Claniques. A moins d’y être né, et d’en avoir été chassé. Les Solitaires n’avaient pas de frontières. Ils étaient libres. Mais, comme tout le monde, ils devaient sûrement avoir leurs propres habitudes, et leur Territoire. Mélodie Nocturne ne connaissait rien de « confirmé » sur les Solitaires. Tout ce qu’elle savait, lui venait de rumeurs, et de vieilles histoires, racontées par des Anciens du Camp. Mais personne ne savait si elles étaient vraies ...
Ses réflexions prirent fin, car la vitesse de la pluie s’intensifia. Elle tombait maintenant avec une telle violence qu’un Apprenti aurait été projeté directement au sol. De plus, cette pluie était accompagnée d’une grosse bourrasque de vent. Mélodie Nocturne aurait adoré pouvoir aller se réfugier dans la Tanière des Guerriers, mais elle ne voulait pas troubler à nouveau le sommeil de ses compagnons. Elle se résigna donc, et elle se mit à courir, en direction de la sortie du Camp. Elle se réfugia sous un couvert d’arbres. Là, elle était à l’abri de la pluie. Mais pas du vent ... Ses poils étaient ébouriffés, mais elle n’y prêta pas attention. Les branches des arbres se balançaient de droite à gauche, comme si elles dansaient. Les arbres les plus fins menaçaient de tomber, d’une seconde à l’autre. Mélodie Nocturne voulait éviter au maximum les drames pour l’instant. C’est pour cela qu’elle se remit à courir, laissant les « branches dansantes » derrière elle. Elle arriva bientôt dans une Clairière. Là, elle ne serait, ni à l’abri du vent, ni à l’abri de la pluie. Mais au moins, elle ne risquait pas de se retrouvée écrasée par un arbre !
La violence de la pluie avait baissé, mais celle-ci tombait toujours. Le pelage de la Guerrière était trempé. Elle avait froid. Mais elle n’y prêta pas attention, et elle continua sa route. La chatte courut jusqu’aux Hautes Herbes. Elle savait qu’elle ne serait pas à l’abri, là-bas, mais elle avait envie d’y aller. Pourquoi ? Ca, elle ne le savait pas ! Mais elle prit quand même cette direction. Le vent était dans son dos, et il la poussait. Elle avait l’impression de sentir des ailes lui pousser dans le dos. C’était tellement magique ! Elle « vola » jusqu’à arriver à destination.
Mélodie Nocturne ne risquait pas d’être embêtée par un chat de son Clan. Elle se faufila un passage parmi les Hautes Herbes, et elle avança, sans s’arrêter, jusqu’à se retrouver épuisée. Alors qu’elle reprenait son souffle, elle aperçut une silhouette bicolore non-loin d’elle, dans les Herbes. Elle alla à sa rencontre, et vit que c’était un chat. Elle huma l’air. Hum, à vue de nez, il n’était pas de son Clan. Mais ... Il ne portait pas non plus l’odeur du Clan de la Lune. Ni celle de la Brume ... Etait-ce un chat domestique ? Elle en doutait, car un simple chat domestique ne s’aventurerait pas jusqu’ici. Etait-ce alors ... un Solitaire ? Pour s’en assurer, Mélodie Nocturne lança à l’inconnu :
« Salutations, inconnu. Pourrais-je savoir exactement à qui je parle, avant de continuer la discussion ? Enfin, si vous le voulez-bien ... »
Mélodie Nocturne avait toujours peur de faire mauvaise impression sur les gens. C’était dans sa nature. Parfois elle utilisait un ton doux et craintif, et d’autres fois elle était plutôt sûre d’elle et presque hautaine. Mais elle ne maîtrisait pas ses mots. Ils sortaient en bribes, ou ils ne sortaient pas du tout. Telles étaient ses habitudes, et ses réactions. Restait de voir celles du matou.




Baptême :
Le soleil décline. Il teinte le ciel d'une lueur pâle, rose orangée. Les nuages prennent feu, lentement. L'astre de jour, symbole de notre Clan et de notre force, se meurt peu à peu. Il embrase le ciel une dernière fois, avant de disparaître derrière la ligne de l'horizon. Il quitte le champ de mire de la forêt, pour aller se reposer. Il est bientôt remplacé par une lune naissante et reposée, fraîche.

* Il est temps d'y aller * me dis-je.

Je sors de mon abri sous les buissons. Je n'ai pas peur. Je n'ai pas le trac. C'est juste que cela me gêne de prendre la place d'Etoile du Zénith. Mais bon, elle me l'a demandé clairement, je ne dois pas lui désobéir. De plus, je suis sa Lieutenante, c'est mon devoir, après tout.
Je saute sur le Promontoire, à la grande surprise des félins du Clan, qui me dévisagent tous avec un regard plein de surprise. Mais je les ignore, et lance l'appel bien connu :

« Que tous les chats en âge de chasser, s'approchent du Promontoire pour une Assemblée du Clan ! »

Ma voix forte résonne dans la clairière tout entière. Les chats qui se trouvaient encore dans leur tanière émergent enfin, tout aussi étonnés que leurs semblables précédemment. Mais ils ne disent rien, et se rassemblent autour de moi.
Je parcours les félins du regard et repère très vite l'intéressée. Une chatonne au pelage noir, soyeux. Elle roule des yeux ronds et tremble un peu. Son pelage a été lustré pour l'occasion.
Je ne m'attarde pas trop, voyant que le Clan est désormais rassemblé. J'annonce enfin, avant de démarrer mon discours :

« Etoile du Zénith n'a pas pu être présente ce soir, elle avait une chose importante à faire. Elle m'a confié le Clan, et je dois donc m'en occuper à sa place.

Je prends une inspiration profonde, et j'entame mon discours, après m'être remémoré ces paroles qui m'avaient toujours fait rêver lorsque j'étais petite :

« Nous sommes ici réunis pour célébrer une cérémonie importante pour le Clan du Soleil. Boule de Vie, approche-toi, s'il te plaît. »

La chatonne noire s'approche lentement du Promontoire, et vient se placer devant moi. Ses yeux jaunes sillonnent la foule. Je reprends :

« Boule de Vie. Tu es une chatonne courageuse, et tu nous l'as montré plusieurs fois alors que tu n'étais encore qu'à la Pouponnière. Tu as maintenant six lunes, et il est temps pour toi de rejoindre le rang des Apprentis. »

Je fais une pause, avant de reprendre la phrase sacrée avec une inspiration profonde :

« Moi, Mélodie Nocturne, Lieutenante du Clan du Soleil et représentante d'Etoile du Zénith, ce soir, en appelle à nos ancêtres pour qu'ils se penchent sur cette chatonne. Elle a atteint l'âge de six lunes, et mérite une place dans le rang des Apprentis. Es-tu prête, Boule de Vie, à apprendre les lois du Code du Guerrier, et à être responsable ? »

La novice hocha fébrilement la tête, les yeux pétillants.

« Par les pouvoirs qui me sont conférés par le Clan des Etoiles, je te donne ton nom d'Apprentie. Boule de Vie, désormais tu te nommeras Nuage de Vie. Je prends moi-même en charge ton apprentissage. Je jures, devant le Clan des Etoiles, de te léguer tout mon savoir et de faire de toi une Guerrière noble et courageuse. »

Nous nous effleurons la truffe délicatement, et je lui lèche l'oreille en signe d'affection. Bientôt, tout le Clan se met à crier :

« Nuage de Vie ! Nuage de Vie ! »

Je la félicite personnellement par un sourire chaleureux. De voir ce joie illuminer son regard me rappelle ma propre réaction lorsque je suis moi-même devenue Nuage de Mélodie. Mais ça, c'est une autre histoire ...







Joanna's song, Joanna's life ...

Pourquoi, ce vide si profond ?
Les larmes coulent peu à peu
Je me sens si triste au fond
Sentiment mystérieux
Elles baignent mon visage
Comme une marée salée
Et détruisent mon image.

Soudain, je perds pied ...

Et je coule, coule ...
Je suis submergée
Ma vie s'écroule ...
Le vide vient me hanter
Et si je disparais
Viendras-tu me chercher ?
Ce n'est plus un secret
Je t'aime, on ne peut rien changer ...

Enfin, je refais surface
Mes doutes s'effacent
Mais ton image revient
Toujours plus présente et coriace
Et ce vide si profond
Me gagne à nouveau
Je suis faible et au fond
Je rêve du renouveau

Et je combat
Cette envie de pleurer
J'aimerai revivre
Pour l'éternité
L'oublier
L'effacer de mon coeur
Détruire le passé
Réparer mes erreurs ...

La clé du bonheur
Est facile à trouver
Lorsque notre coeur
Est enfin libéré
Je me sens libre
J'avance droit devant moi
Ne te retourne pas
Le bonheur, est là bas ...

Tous ces textes doivent rappeler des souvenirs à quelqu'un. Il y a des textes que j'ai écrit en dehors, d'autres par sms (hein Carrie !), d'autres sont des rps d'ici ou d'ailleurs. J'en rajouterai d'autres quand j'aurai eu le courage de les recopier à l'ordi ! Mais je voulais rassembler mes meilleurs écrits en un seul lieu, et enfin mettre un sujet dans cette partie (a).
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Localisation : Huuum... Il faut suivre la route direction Paris, puis tourner à gauche au bout de 20 minutes, puis tu continues à tourner à droite pendant 8 virages puis, tu pars dans la forêt, tu te retrouve entourer d'indigène tu continues en les écrasant et tu arrives devant une maisonnette en bois. Tu te rends compte que tu as n'avais pas la bonne adresse

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MessageSujet: Re: Les textes de Dieu (a)   Les textes de Dieu (a) Empty25/1/2013, 20:55

*.*
Décidement, t'écris tellement bien.. *.*
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MessageSujet: Re: Les textes de Dieu (a)   Les textes de Dieu (a) Empty26/1/2013, 17:44

Heu ouais je vais pas te contredire hein ! :P J'en mettrai d'autres quand j'aurai le courage Wink
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