Balade sur le Pont de Pierre [Avec Carrie Bellson]

Je me promenais, tentant de découvrir 'endroit où j'allais passer sept années de ma vie. Sept années durant lesquelles je pratiquerais et apprendrais l'art de la magie. Quand je pense aux familles Moldues qui n'ont jamais connu e bonheur de recevoir une lettre de Poudlard dans laquelle a directrice-adjointe nous annonce que nous sommes admis dans cette école de sorcellerie, je me dis que j'ai vraiment de la chance.Tandis que je pensais à tout cela, je laissais mes pas me guider dans le château.Sans m'en rendre compte, j'étais arrivée au pont de pierre.Le vent fort ce jour-là m'ébouriffais le visage, mes cheveux blonds flottaient dans la brise du matin. Devant moi, le paysage était magnifique. Je voyais a silhouette de Hagrid qui était derrière sa cabane, sans doute en train de nourrir des Niffleurs ou quelque chose dans le genre... Il y avait aussi le Saule Cogneur, avec ses branches imposantes. Que me racontait ma grand-mère à ce sujet, déjà ? Ah oui, qu'un jour le célèbre Harry Potter avec son ami ont atterris dans l'arbre et qu'ils ont eut de sacrés ennuis. Je m'étais arrêtée quelques secondes pour admirer tout cela. Puis, après une bourrasque de vent qui me fit frissonner, je repris ma route. Tiens, Hagrid rentrais dans sa cabane... J'essayais de voir quelle sorte de créature il pouvait bien y avoir derrière, quand soudain...
Aïe !
Je me retrouvais par terre, me frottant douloureusement la tête. Je mis quelques secondes avant de réaliser ce qu'il s'était passé. Sans m'en rendre compte, je venais de foncer dans quelqu'un... Je levais mes yeux bleus et vit qu'une élève d'environ quatorze ou quinze ans me regardait, un peu amusée. Sur sa robe, elle portait l'emblème de Serdaigle. "Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître." disait le Choipeaux Magique à ce sujet. Je me relevais, enlevais une mèche de cheveux de devant mon visage.
- Désolée, m'excusais-je, je n'ai pas fait attention.
Penaude, je voulus filer et commençais à faire un pas quand la jeune fille me rattrapa :
- Attends !
Me mordant les lèvres, je me retournais et attendit que celle que j'avais bousculé me dise quelque chose.